Une ordination épiscopale obéit à un cérémonial précis. Au cœur de l’organisation, Père Soane Malivao est le maître de cérémonie. Le programme de la messe en permanence entre ses mains, le jeune père occupe ce rôle pour la première fois :
« Le défi c’est de tout coordonner. Après ce qui est bien c’est que tout est écrit sur papier, il faut suivre le programme. Ça implique de beaucoup communiquer avec tous les acteurs de la messe que ce soit la chorale ou les religieux. Tout doit être prêt jusque dans les moindres détails. »
Entre stress et recueillement
L’air préoccupé, Monseigneur Ghislain de Rasilly veille lui aussi sur l’organisation. L’évêque désormais émérite cédera sa place à la tête du diocèse de Wallis et Futuna dans quelques heures. Depuis début Février, il s’est occupé de la préparation spirituelle de son successeur. A quelques heures de l’échéance, il se remémore son ordination 14 ans plus tôt :
« A 24 heures de l’ordination c’est beaucoup de stress car il faut penser à beaucoup de choses, des réglages logistiques et on n’est pas forcément nombreux à s’en occuper. On pense au lendemain et en relisant les vœux ont réfléchit déjà à l’importance de la mission qui nous attend. Donc en effet il est très important de répéter »
C’est un événement pour tout le diocèse . La population s’y prépare depuis la nomination de Père Sionepoe en décembre dernier par le Pape François. La cérémonie durera 3 heures, elle sera diffusée en direct à la télévision, à la radio et sur internet à partir de 7 heures.