Un milliard en plus dans le budget de Wallis et Futuna pour 2019

La session budgétaire de l'Assemblée territoriale s'est terminée ce lundi 03 décembre 2018. Le budget voté par les élus est de 4 656 881399 francs pacifiques. Il est en hausse de plus d'un milliard par rapport à 2018.Ces fonds serviront notamment à la réhabilitation de l'aérodrome de Vele à Futuna. 
Les élus l'ont adopté, le budget pour 2019 est en hausse d’1 milliards 180 millions 213 milles 337 francs par rapport à 2018. Il s'élève à 4 milliards 656 millions 881 milles 399 francs pacifiques.  Ces nouveaux fonds sont déjà fléchés, la plus grande partie  pour la réhabilitation de l’aérodrome de VELE et le financement de quatre actions en rapport avec  la protection de l’environnement et le développement primaire. 
Une augmentation qui ne résulte pas de la hausse des recettes propres du territoire, mais à la contribution d’autres organismes. Jean Paul MAILAGI est élu de la majorité, il explique : 

L'autofinancement du Territoire est de 127 millions de francs pacifiques. Les autres recettes proviennent de la DGAC, 417 millions. Du 11ème FED, 209 millions. Du programme régional océanien des TOM du Pacifique pour la gestion durable des écosystèmes PROTEGE et du CNDS de 43 millions.


L'autre poste de dépense conséquent pour le territoire pour 2019 est la subvention d’équilibre de la desserte inter-îles. Elle est estimée à plus de 499 millions de francs payés par  l’état et le territoire. En 2020 le montant maximum est de l’ordre de 816 millions 230 mille francs. Un budget qui ne cesse d’augmenter, et qui suscite notamment les interrogations de l'opposition.

Le financement du service pénitentiaire est un autre sujet qui fait débat. Ces dernières années, l’assemblée avance les frais, alors qu'il s'agit d'une compétence de l’Etat. Jusqu’à aujourd’hui, le territoire attend le remboursement de 25 millions.

En fin de matinée, les élus ont voté une délibération autorisant le président de l’assemblée à poursuivre en justice le président de l’association CRESCO. Ils dénoncent  des injures et diffamation sur internet proférées par cette association. Sur les 18 élus présents, 3 ont voté contre.