Le témoignage de Asopé :
Asopé, une grand-mère de 70 ans a eu le cancer du sein il y a une vingtaine d’années. Son cancer a été diagnostiquée très tard. Asopé avait 51 ans à l’époque, elle ne voyait pas d’autres solution que l’ablation. Aujourd’hui, elle ne regrette pas cette décision.
Asopé : « Les médecins m’avaient bien expliqué que s’ils m’amputent le sein malade, je me sentirai mieux, alors que si j’accepte la chimiothérapie et que je n’en suis pas réceptive, eh bien je ressentirai forcément les effets secondaires du traitement comme la fatigue permanente, les nausées et vomissements. J’ai donc décidé qu’on m’opère. D’ailleurs, je ne suis aucun traitement, la seule contre-indication c’est l’exposition au soleil, je me sens bien ».
Le premier cancer chez la femme :
Le cancer du sein, est le cancer le plus fréquent de la femme.Il est en augmentation constante au niveau mondial. Une maladie qui peut se dépister facilement en commençant par l’autopalpation, nous rassure le médecin référent de la prévention à l’agence de santé de Sia.
Daniel Houillon, médecin dispensaire de Hahake, référent de la prévention. « Lorsqu'une femme découvre une masse ou une boule au niveau de son sein, ou ressent une douleur anormale, ou encore un écoulement sur le mamelon, ce sont les premiers signes qui doivent l’orienter vers une consultation médicale. A ce moment-là le médecin complète la palpation du sein. Ensuite confirme ou non l’existence d’une anomalie et fera les démarches nécessaires, prescrira les examens nécessaires ».
A l’agence de santé de Wallis et Futuna, la mammographie s’opère depuis trois ans. A l’heure où 3 cas sur 4 peuvent être guéris s’ils sont dépistés à temps. A Wallis et Futuna, on assiste à une résistance de la part des femmes de plus de 40 à 50 ans.
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Daniel Houillon, médecin dispensaire de Hahake, référent de la prévention :« les jeunes femmes sont plus facilement sensibilisées à ce problème de dépistage alors que à partir d’un certain âge les femmes hésitent un petit peu à participer, à faire les examens complémentaires parce que ça fait partie des tabous concernant l’intimité de la femme ».
L’agence de santé n’a pas encore de chiffres exacts du nombre de personnes atteintes du cancer du sein à Wallis et Futuna. on siat cependant que 30 à 45 cas de cancers (tous types confondus) sont diagnostiqués tous les ans sur le Territoire.