400 000 euros soit 48 millions francs pacifiques, c’est l’enveloppe supplémentaire demandée par le territoire de Wallis et Futuna à l’Europe. Une enveloppe pour financer la prolongation du contrat de la société SAFEGE qui a une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la construction du quai de Leava. Pour cela, l’Europe doit signer l’avenant de prolongation. La signature prévue au mois d’août n’a pas pu se faire, le territoire s’inquiète.
"Cette signature est importante pour le territoire puisque si l’union européenne ne finance pas ce coût supplémentaire de 400 000 euros, il faut que le territoire cherche une autre solution, soit de ponctionner dans son budget propre mais nous avons des contraintes budgétaires en ce moment" déclare le président de l'assemblée territoriale Munipoese Muliakaaka.
Pour rappel, les travaux du quai de Leava sont financés par le 10e FED, 15,3 millions d’euros soit 1 milliard 800 millions de francs CFP pour une livraison prévue initialement en 2021. Mais, entre le manque de matériel, les litiges fonciers ou encore le désaccord avec la société Eiffage en charge du chantier, le nouveau quai n’est toujours pas livré. Résultat, la convention de financement du 10e FED territorial, a été prolongée à plusieurs reprises. La dernière qui date du mois d’août dernier, court jusqu’en 2026.
"Les travaux avancent parfaitement et donc je pense qu’avec cette allure pour sa réalisation, d’ici 2025 le quai sera opérationnel, confie Munipoese Muliakaaka.
Le quai de Leava, un chantier à rebondissements depuis son lancement en 2021. La nouvelle infrastructure est très attendue pour améliorer la vie des 3 000 habitants de Futuna, puisqu’il s’agit du seul point d’entrée d’approvisionnement de l’île.
Le reportage de Lotana Moefana et Mélodie Sione.