Le sujet a été abordé par le président de l’Assemblée à Paris, la représentativité du Territoire. David Vergé dénonce le fait que ça soit le préfet qui ait cette fonction et non le président élu de l’Assemblée. Cette demande n'est pas nouvelle. Rappel historique
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Eclaircir la situation de la représentation de Wallis et Futuna dans la région pacifique, un point soulevé par la délégation de l’Assemblée Territoriale auprès du gouvernement. Selon le Président David Vergé, il est tout a fait légitime que Wallis et Futuna soit représenté par le président de l’Assemblée et non pas par le Préfet, chef du Territoire. Cette situation représente un frein notamment sur l’évolution statutaire du territoire au sein du forum du pacifique, a déclaré David Vergé sur les antennes de Wallis et Futuna 1ère: " Nous sommes simplement membre observateur et nous voudrions être membre associé. C’était simplement la représentation. Aujourd’hui le chef du territoire est le préfet et non pas le Président de l’Assemblée Territoriale qui est issu des urnes, en tout cas l’élu des élus, donc qui est la représentation démocratique de Wallis et Futuna. C’est aujourd’hui un des griefs qui est opposé pour l’évolution statutaire de Wallis et Futuna. »
Chef du territoire, représentant de l’état, une double casquette pour une seule personne, le Préfet. La remise en question de cette compétence du Préfet ne date pas d’aujourd’hui.
En 2015 l’ancien Président de l’Assemblée Mikaele Kulimoetoke, aujourd'hui conseiller territorial de l'opposition, avait déjà évoqué le transfert de l’exécutif lors de la venue de la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin, et plus récemment, en février 2016,à l’occasion de la visite du Président de la République François Hollande. En effet Wallis et Futuna est le seul territoire où son Président est dépourvu du pouvoir exécutif. Un pouvoir qui permettra à l’hémicycle d’être autonome : " La Nouvelle Calédonie, la Polynésie ont un statut autonome ce qui n'est pas notre cas. On a beau développer telle ou telle théorie, on y arrivera pas. Tout dépend des Statuts de 1961. Si nous ne procédons pas au transfert de l' exécutif du Préfet à l'Assemblée, nous ne maîtriserons pas notre avenir économique, social et autre. En tout cas je félicite les interventions des uns et des autres. cela démontre une prise de conscience de cette problématique".
La révision du statut de 1961 est inévitable pour que l’exécutif soit entre les mains de l’Assemblée. Un remodelage des institutions qui doit s’effectuer dans le respect des équilibres coutumiers. Quant à la représentation, il y a eu une réponse encourageante du gouvernement d'après David Vergé: « Une démarche législative au niveau de l’Assemblée Territoriale va être entamée et derrière ça le gouvernement va se positionner justement pour libérer cette obstacle pour que nous puissions travailler avec la région. »
Pour Mikaele Kulimoetoke, c'est un travail de fond qu'il faut mener : " Il est certain que nous avons besoin de conseils juridiques et de concertation avec les chefs coutumiers et l'administration. Tout le monde doit participer pour faire aboutir ce projet. Il ne peut aboutir qu'en touchant aux Statuts de 1961 établit par nos anciens. Il faudra procéder à un référendum".
Au dernière nouvelle, Dés le mois de novembre en session budgétaire les élus devront se prononcer sur une délibération de vœux de représentation du Territoire par le Président de l’Assemblée Territoriale, une annonce faite par David Vergé ce vendredi 6 octobre 2017.
Chef du territoire, représentant de l’état, une double casquette pour une seule personne, le Préfet. La remise en question de cette compétence du Préfet ne date pas d’aujourd’hui.
En 2015 l’ancien Président de l’Assemblée Mikaele Kulimoetoke, aujourd'hui conseiller territorial de l'opposition, avait déjà évoqué le transfert de l’exécutif lors de la venue de la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin, et plus récemment, en février 2016,à l’occasion de la visite du Président de la République François Hollande. En effet Wallis et Futuna est le seul territoire où son Président est dépourvu du pouvoir exécutif. Un pouvoir qui permettra à l’hémicycle d’être autonome : " La Nouvelle Calédonie, la Polynésie ont un statut autonome ce qui n'est pas notre cas. On a beau développer telle ou telle théorie, on y arrivera pas. Tout dépend des Statuts de 1961. Si nous ne procédons pas au transfert de l' exécutif du Préfet à l'Assemblée, nous ne maîtriserons pas notre avenir économique, social et autre. En tout cas je félicite les interventions des uns et des autres. cela démontre une prise de conscience de cette problématique".
La révision du statut de 1961 est inévitable pour que l’exécutif soit entre les mains de l’Assemblée. Un remodelage des institutions qui doit s’effectuer dans le respect des équilibres coutumiers. Quant à la représentation, il y a eu une réponse encourageante du gouvernement d'après David Vergé: « Une démarche législative au niveau de l’Assemblée Territoriale va être entamée et derrière ça le gouvernement va se positionner justement pour libérer cette obstacle pour que nous puissions travailler avec la région. »
Pour Mikaele Kulimoetoke, c'est un travail de fond qu'il faut mener : " Il est certain que nous avons besoin de conseils juridiques et de concertation avec les chefs coutumiers et l'administration. Tout le monde doit participer pour faire aboutir ce projet. Il ne peut aboutir qu'en touchant aux Statuts de 1961 établit par nos anciens. Il faudra procéder à un référendum".
Au dernière nouvelle, Dés le mois de novembre en session budgétaire les élus devront se prononcer sur une délibération de vœux de représentation du Territoire par le Président de l’Assemblée Territoriale, une annonce faite par David Vergé ce vendredi 6 octobre 2017.