Violences en Nouvelle-Calédonie : les dialysés en sursis

Hémodialyse
Depuis ce lundi, l'ATIR ( association pour le traitement de l'insuffisance rénale) a dû fermer ses 3 centres de traitement par hémodialyse du Grand Nouméa. Conséquence: les patients dialysés doivent se tourner vers le SAMU en cas d'urgences. Pour les insuffisants rénaux, la dialyse est une question de survie. En plus des dialysés wallisiens et futuniens en Nouvelle-Calédonie, ils sont 5 patients de Wallis actuellement bloqués, sans traitement.

Les 3 centres d'hémodialyse de l'ATIR dans le Grand-Nouméa n'ont pas pu ouvrir leurs portes depuis ce lundi 13 mai, depuis le début des émeutes. 

Résultats : les centaines de dialysés de l'ATIR n'ont pas pu suivre leur traitement depuis le samedi 11 mai. Ils doivent se tourner vers le SAMU en cas d'urgences. 

Pour les patients en insuffisance rénale, la dialyse est une question de survie. Ils suivent leur traitement tous les deux jours, trois fois par semaine. Au-delà de 72 heures sans dialyse, la situation est "critique" comme en témoigne Taniela Tahimili, dialysé wallisien vivant en Nouvelle-Calédonie, vice-président de l'association des dialysés de Wallis et Futuna.

Les dialysés en sursis ©WF la 1ère

Il a d'ailleurs interpellé les autorités du territoire sur la situation des dialysés du fenua bloqués en Nouvelle-Calédonie. Ils sont en tout 5 patients de Wallis bloqués actuellement sans suivre leur traitement. 

Selon les informations parvenues de Nouvelle-Calédonie, un patient dialysé est décédé ce mercredi 15 mai. Et l'ATIR lance un appel au secours, concernant la situation. 

Communiqué ATIR