Le premier cas de coronavirus importé à Wallis et décelé le 16 octobre 2020 n'est plus une menace pour la population. Ce lundi 26 octobre, les autorités du territoire ont choisi de laisser cet ancien patient en liberté. Ce médecin ne pourra pas exercer ses fonctions pendant 10 jours.
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Wallis et Futuna est bel et bien sans covid-19. Le premier cas importé de coronavirus de nos îles est sorti de confinement vendredi 23 octobre 2020. Cet ancien patient assymptomatique est un médecin âgé d'une soixantaine d'années venu faire un remplacement à Wallis.
Après un isolement de 21 jours dont une semaine à l'hôpital, il est désormais négatif au virus. Ses prélèvements ont été testés deux fois selon le préfet Thierry Queffelec. En plus des tests PCR réalisés à l'hôpital de Sia, d'autres analyses ont été envoyées en Nouvelle-Calédonie.
Le COMIS, Comité local de Suivi du coronavirus s'est réuni ce lundi 27 octobre et a pris acte de la sortie d'isolement du cas.
L'ancien patient est désormais libre de ses mouvements mais il devra attendre une période de 10 jours avant de pouvoir exercer ses fonctions. Selon le chef de village et élu territorial, Tu'imata'utu Atelea Vaitootai :
Une grande partie de la population de Wallis et Futuna reste inquiète malgré l'appel des autorités à l'apaisement. Le collectif "Défense des intérêts du peuple" mené par Amélia Ugatai Lauhea partage sa crainte sur les réseaux sociaux. Tout comme les chefferies de Futuna, vendredi 23 octobre, ces personnes demandent le retour du médecin en France métropolitaine.
En réponse, le préfet du Territoire rappelle le principe des libertés individuelles :
Le préfet Thierry Queffelec était l'invité du journal télévisé de ce lundi 26 octobre 2020 :
Après un isolement de 21 jours dont une semaine à l'hôpital, il est désormais négatif au virus. Ses prélèvements ont été testés deux fois selon le préfet Thierry Queffelec. En plus des tests PCR réalisés à l'hôpital de Sia, d'autres analyses ont été envoyées en Nouvelle-Calédonie.
Le COMIS, Comité local de Suivi du coronavirus s'est réuni ce lundi 27 octobre et a pris acte de la sortie d'isolement du cas.
L'ancien patient est désormais libre de ses mouvements mais il devra attendre une période de 10 jours avant de pouvoir exercer ses fonctions. Selon le chef de village et élu territorial, Tu'imata'utu Atelea Vaitootai :
Il faut reconnaître que le COMIS a bien travaillé et mis les moyens pour préserver Wallis et Futuna du covid (..) Il n'est pas nécessaire d'avoir peur puisque la personne est complètement guérie
Tensions sociales et libertés individuelles
Une grande partie de la population de Wallis et Futuna reste inquiète malgré l'appel des autorités à l'apaisement. Le collectif "Défense des intérêts du peuple" mené par Amélia Ugatai Lauhea partage sa crainte sur les réseaux sociaux. Tout comme les chefferies de Futuna, vendredi 23 octobre, ces personnes demandent le retour du médecin en France métropolitaine.
En réponse, le préfet du Territoire rappelle le principe des libertés individuelles :
Il est impossible d'interdire la libre circulation d'une personne sans motif valable.
Le préfet Thierry Queffelec était l'invité du journal télévisé de ce lundi 26 octobre 2020 :
Thierry Queffelec : wallis et futuna covid free 26.10.2020