Depuis plusieurs semaines la compagnie Air Calin refuse tout supplément de bagage. Ou laisse vides des sièges-passagers... Après enquête, les coupables ont été pointés : les cocotiers! En trop bonne santé ils lancent leurs palmes haut dans le ciel... et dans l'axe de la piste de décollage.
Depuis plusieurs semaine -à chaque vol ou presque- le communiqué identique d'Air Calin arrive sur nos écrans : "(...) pour des raisons opérationnelles, il ne sera accepté aucun excédent de bagage".
Des cocotiers en zone tropicale, rien d'étonnant... sauf que ces cocotiers-là ont poussé dans l'axe du décollage... et n'ont pas été coupés ou étêtés! Un véritable "rideau d'arbres" se dresse face aux hublots des pilotes. Et dans l'espace de sécurité de chaque côté de la piste.
La directrice de l'Aviation civile, Valérie Pucci donne l'expliaction technique : "En raison de la végétation Air Calin est obligé de revoir ses calculs de performance et donc de limiter la charge utile. C'est-à-dire le poids de l'avion, la masse au décollage de l'avion en réduisant le nombre de passagers ou la quantité de frêt emporté. Il a obligation de décoller plus tôt! La distance au décollage est réduite et pour qu'elle soit réduite, il faut qu'il soit moins lourd!" CQFD!
La compagnie en tiré la conséquence... l'allègement! Le mois dernier la compagnie aérienne a perdu 1,8 tonne. Converti en Francs Pacifique ce poids représente une belle somme...
Le cocotier de bout de piste de l'aéroport coûte cher... alors, que faire...? L'une des difficultés est le foncier. Il appartient coutumièrement aux familles. Pas de cadastre. Pas d'expropriation possible. En métrople, la zone de sécurité, appelée dans le jargon administratif "surfaces de dégagement aéronautique" sont définies par le Code de l'Aviation civile. Impossible à Wallis en raison du foncier.
Le défrichement a commencé seulement en mai. Un peu plus d'un hectare. Fin juin, la piste devrait être dégagée. Et les cocotiers de l'aéroport de Wallis-Hihifo ne seront plus les arbres de tous les dangers!
La clé de l'énigme : les cocotiers!
De raisons opérationnelles en raisons opérationnelles, la raison devenait chaque semaine plus incompréhensible... Que cachait cette formule...? Après enquête, voici la clé de l'énigme : les cocotiers!Des cocotiers en zone tropicale, rien d'étonnant... sauf que ces cocotiers-là ont poussé dans l'axe du décollage... et n'ont pas été coupés ou étêtés! Un véritable "rideau d'arbres" se dresse face aux hublots des pilotes. Et dans l'espace de sécurité de chaque côté de la piste.
La directrice de l'Aviation civile, Valérie Pucci donne l'expliaction technique : "En raison de la végétation Air Calin est obligé de revoir ses calculs de performance et donc de limiter la charge utile. C'est-à-dire le poids de l'avion, la masse au décollage de l'avion en réduisant le nombre de passagers ou la quantité de frêt emporté. Il a obligation de décoller plus tôt! La distance au décollage est réduite et pour qu'elle soit réduite, il faut qu'il soit moins lourd!" CQFD!
Attention : végétation dangereuse!
Cette mesure de sécurité absolue au décollage est tirée du rapport d'un géomètre de Nouvelle Calédonie. En décembre dernier il s'est rendu à Wallis et a parcouru la piste et ses alentours. Sa conclusion a été sans appel : la végétation actuelle représente un réel danger!La compagnie en tiré la conséquence... l'allègement! Le mois dernier la compagnie aérienne a perdu 1,8 tonne. Converti en Francs Pacifique ce poids représente une belle somme...
Le cocotier de bout de piste de l'aéroport coûte cher... alors, que faire...? L'une des difficultés est le foncier. Il appartient coutumièrement aux familles. Pas de cadastre. Pas d'expropriation possible. En métrople, la zone de sécurité, appelée dans le jargon administratif "surfaces de dégagement aéronautique" sont définies par le Code de l'Aviation civile. Impossible à Wallis en raison du foncier.
Indemnisations par cocotier
L'Aviation civile a la charge des travaux. "Quand on intervient chez un riverain, qu'on coupe les arbres qui lui appartiennent il y a une délibération de l'Assemblée territoriale que l'on applique. Elle prévoit l'indemnisation. Il y a un prix pour le cocotier, un prix pour les arbres fruitiers, etc... et donc les riverains sont indemnisés en fonction des prix fixés par cette délibération." Pas plus de précision sur le prix du cocotier... Car il y a cocotier et cocotier...Le défrichement a commencé seulement en mai. Un peu plus d'un hectare. Fin juin, la piste devrait être dégagée. Et les cocotiers de l'aéroport de Wallis-Hihifo ne seront plus les arbres de tous les dangers!