Scénario de l'éxercice : 10m3 au total d'hydrocabures échappées d'un navire échoué. L'équipage arrive dans un premier temps à stopper la fuite mais ne parvient pas à éviter l'épanchement de la nappe. Le dispositif Polmar mer et terre est déclenché. Les services du territoire et de l'Etat se sont mobilisés pour déployer 2 barrages flottants. Première constatation et première difficulté mises en évidence par Ateliana Maugateau, agent du service de l'environnement :
Les moyens mis en place ne suffisent pas à contenir la marée noire. Les autorités demandent le renfort de la marine nationale. Le navire d'Entrecasteaux en mission à l'heure actuelle au fenua, est dépêché sur zone, il commence aussitôt les opérations de récupérations de polluants.Il faut réajuster nos moyens de communications, sur le plan tactique également pour que tout tout le monde soit sur la même longueur d'onde. C'est la coordination des acteurs qui est difficile à mettre en place. Ca va être très difficile en situation réelle.
L'idée est de prendre le contrôle tactique de l'ensemble des moyens qu'il y a sur zone à la fois en mer et en terre afin de pouvoir faire des comptes rendus vers l'Etat Major et le Haut Commissariat de la Nouvelle-Calédonie pour savoir si on arrive à maîtriser la pollution ou s'il faut des moyens supplémentaires. Déclare Damien Deshaix, capitaine de corvette du bâtiment de soutien outre-mer d'Entrecasteaux.
Serge Gombert, conseiller en sécurité civile auprès du préfet des îles Wallis et Futuna, était l'invité du journal télévisé de ce jeudi 14 Mars. Il a confirmé je cite que " les moyens dont les services concernés disposent sont suffisants pour faire face à une petite pollution or pour faire face à une grosse pollution, pour la traiter dans sa totalité, Wallis n'est pas seul, la zone nous accompagnera le territoire dans toutes les opérations de gestion de crise" Fin de citation.
L'exercice Polmar s'est bien achevé, il aura permis de pointer du doigt les points forts et les faiblesses du dispositif. Un dispositif indispensable au lagon de Wallis au vue de l'accroissement du trafic maritime avec notamment l'arrivée des navires.