Sargasses : Il faut agir contre les pollueurs en amont et limiter l'impact en aval

Les élus de la Guadeloupe, toutes collectivités confondues, en présence du préfet de Région, en appellent à la solidarité nationale pour lutter contre les sargasses. Mais certains vont plus loin et veulent que l'Etat agissent contre le Brésil, pays d'où proviennent les sargasses
"Une réunion de plus, pour pas grand chose". Une phrase qui résume l'état d'esprit de bon nombre des participants de la Conférence Territoriale de l'Action Publique qui se tenait ce matin à la Cité des métiers au Raizet. Une réunion pour rien parce qu'on y aura parlé d'argent, trop peu selon certains. Pour lutter contre l'invasion des sargasses, l'Etat veut désormais ajouter 500 000 Euros pour le fonctionnement, qui s'ajouteront aux 500 000 Euros d'investissements déjà prévus.  
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1 million d'Euro de la part de l'Etat, trop peu pour Jean-Pierre Dupont. Le président de la Communauté des communes "Riviéra du Levant" rappelle que sa collectivité a déjà investi toute seule plus de 700 000 Euros.
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Pour le président de la Région, il faudra avoir recours à la solidarité nationale. Ary Chalus se propose même d'aller frapper à la porte du président de la république Emmanuel Macron, pour lui expliquer les difficultés traversées par la Guadeloupe du fait de ces sargasses.
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Même avis de la présidente du Département qui a écrit au président de la république en ce sens elle aussi.
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La Région a annoncé son intention d'acquérir un "algaclean", un dispositif prévu pour récupérer plus de 750 m3/heure.
Il aurait été expérimenté avec succès en Bretagne, mais pour les algues vertes qui sévissent dans cette région. Des algues bien différentes des sargasses, mais la Région se dit confiante dans ce nouvel engin dont elle voudrait acquérir deux exemplaires.

Mais une voix se sera démarquée au cours de cette conférence, celle de Marlène Miraculeux-Bourgeois. Après avoir mené un combat presque seule contre les sargasses, son dossier sous le bras, désormais largement enrichi depuis 5 ans, elle se réjouit de ne plus être la seule dans cette lutte et de voir d'autres types de moyens se mettre en place pour contrer la fatalité des sargasses. Mais elle veut aller plus loin. Elle veut que la France interpelle le Brésil, pays qui produit la pollution qui est à l'origine de la recrudescence des sargasses et de leur migration jusqu'aux Antilles 
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En attendant la solution efficace, Sylvie Gustave-Dit-Duflo prévient : Les sargasses, on en a pour jusqu'au mois d'octobre. Une affirmation qui aura provoqué un grand soupir dans la salle, avant que les participants ne se penchent sur d'autres problèmes tout aussi d'actualité : le CHU et l'Eau ... Soupirs.
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