L’important pour sortir d’un conflit c’est de rester en contact et être capable de se parler. A Matoury, il est évident que les positions s’écartent au lieu de se rapprocher. La grève en est à son vingtième jour.
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Le dernier événement en date, c’est le refus par les grévistes d’engager des négociations avec une délégation composée d’élus et du directeur de cabinet.
Le collectif estime que dans la forme le mandat ne comporte pas le tampon de la mairie, que ce n’est pas l’original qui leur a été présenté, que le document n’est pas référencé mais surtout que la délégation n’est pas mandatée pour signer un accord. Donc fin de non recevoir.
Ce à quoi le maire Gabriel Serville répond : « mais avant de signer quoi que ce soit, il faut discuter »…
La contre proposition syndicale, tombée dans l’après-midi, fait fi des échanges et par exemple, selon le maire, sur la revendication d’un audit externe, elle attend du maire un engagement qu’il ne peut pas prendre puisqu’il s’agit d’une prérogative du conseil municipal.
Chaque camp estime qu’il est temps de relancer les négociations. Ainsi, hier soir, 29 février, les grévistes disaient avoir fait savoir au maire qu’ils sont disposés à négocier quand il veut.
De son coté Gabriel Serville déclare, « pour la énième fois je vais inviter le collectif et j’espère qu’il viendra discuter dans les dispositions d’esprit adéquates pour avancer et sortir du conflit ».
Le tout est de définir la nature d’un conflit qui dure depuis 20 jours maintenant. Visiblement les grévistes rencontrés sur le piquet à l’entrée de la mairie, n’ont pas de revendications politiques. En tout cas ils ne remettent formellement et officiellement en cause l’action du maire que sur le plan social et de son management.
Lui, Gabriel Serville, voit des dessous politiques à cette grève. A ses yeux, les grévistes sont des partisans de l’ancien maire voire carrément des membres de l’USD, le parti de Jean-Pierre Roumillac.
On le voit, les protagonistes ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’ondes. Ce n’est pas une nouveauté dans l’histoire de ce type de conflits. Si on en arrivé à une telle extrémité c’est qu’à la base il y a désaccord et la fonction même de la grève c’est d’obliger à négocier en vue d’un accord.
Théoriquement il n’y a jamais de perdants puisque c’est notamment la qualité de vie au travail qui s’en trouve améliorée et valorisée. De toute façon, dans tout mouvement revendicatif il faut une fin mais souvent le plus difficile, est là : en sortir.
Le collectif estime que dans la forme le mandat ne comporte pas le tampon de la mairie, que ce n’est pas l’original qui leur a été présenté, que le document n’est pas référencé mais surtout que la délégation n’est pas mandatée pour signer un accord. Donc fin de non recevoir.
Ce à quoi le maire Gabriel Serville répond : « mais avant de signer quoi que ce soit, il faut discuter »…
La semaine dernière on a semblé très proche d’une sortie de grève. Qu’est ce qui fait qu’on en soit encore dans une situation de blocage ?
Pour le maire depuis le départ, il y a en face de lui une volonté manifeste de ne pas trouver une porte de sortie. Il prend à témoin la proposition de protocole soumis aux grévistes le 24 février. Un document qui reprenait simplement, selon gabriel Serville, les termes de la négociation marathon de la veille de 18h30 à 1h00 du matin.La contre proposition syndicale, tombée dans l’après-midi, fait fi des échanges et par exemple, selon le maire, sur la revendication d’un audit externe, elle attend du maire un engagement qu’il ne peut pas prendre puisqu’il s’agit d’une prérogative du conseil municipal.
On recommence à négocier quand
Chaque camp estime qu’il est temps de relancer les négociations. Ainsi, hier soir, 29 février, les grévistes disaient avoir fait savoir au maire qu’ils sont disposés à négocier quand il veut.De son coté Gabriel Serville déclare, « pour la énième fois je vais inviter le collectif et j’espère qu’il viendra discuter dans les dispositions d’esprit adéquates pour avancer et sortir du conflit ».
Le tout est de définir la nature d’un conflit qui dure depuis 20 jours maintenant. Visiblement les grévistes rencontrés sur le piquet à l’entrée de la mairie, n’ont pas de revendications politiques. En tout cas ils ne remettent formellement et officiellement en cause l’action du maire que sur le plan social et de son management.
Lui, Gabriel Serville, voit des dessous politiques à cette grève. A ses yeux, les grévistes sont des partisans de l’ancien maire voire carrément des membres de l’USD, le parti de Jean-Pierre Roumillac.
On le voit, les protagonistes ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’ondes. Ce n’est pas une nouveauté dans l’histoire de ce type de conflits. Si on en arrivé à une telle extrémité c’est qu’à la base il y a désaccord et la fonction même de la grève c’est d’obliger à négocier en vue d’un accord.
Théoriquement il n’y a jamais de perdants puisque c’est notamment la qualité de vie au travail qui s’en trouve améliorée et valorisée. De toute façon, dans tout mouvement revendicatif il faut une fin mais souvent le plus difficile, est là : en sortir.