L'accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada (CETA), est un texte très controversé, même chez Louis-Joseph Manscour, le député européen de Martinique.
L'Accord économique et commercial global (AEGC) ou Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) est un traité international de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, signé le 30 octobre 2016. Le 15 janvier 2017, le Parlement européen a ratifié cet accord de libre-échange entre l’Union et le Canada. Les eurodéputés ont adopté le texte, massivement : 408 voix pour, 204 contre et 33 abstentions.
Pas de grosse surprise quant à l’issue du vote. Les conservateurs, les libéraux et la majorité des sociaux-démocrates européens étaient en faveur de ce traité, négocié depuis plusieurs années. En revanche, Les Verts, l’extrême gauche et l’extrême droite y étaient totalement opposés. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Le CETA soulève des inquiétudes parmi les opposants français, concernant le secteur agricole et la filière bovine. Le traité entrera en vigueur en avril. Mais les trente-huit parlements nationaux et régionaux de l’Union Européenne devront d’abord donner un avis.
Pas de grosse surprise quant à l’issue du vote. Les conservateurs, les libéraux et la majorité des sociaux-démocrates européens étaient en faveur de ce traité, négocié depuis plusieurs années. En revanche, Les Verts, l’extrême gauche et l’extrême droite y étaient totalement opposés. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Une menace pour l'emploi en Outre-Mer ?
Le député européen Louis-Joseph Manscour s'inquiète. Dans un communiqué, le socialiste Martiniquais estime que "le CETA constitue une menace directe pour l’emploi à l’échelle de toute l’Union Européenne, et singulièrement en Outre-mer". Louis Joseph Manscour ajoute que "le texte ne tient pas compte de l'urgence climatique et environnementale, ni du principe de précaution".Le CETA soulève des inquiétudes parmi les opposants français, concernant le secteur agricole et la filière bovine. Le traité entrera en vigueur en avril. Mais les trente-huit parlements nationaux et régionaux de l’Union Européenne devront d’abord donner un avis.