Les allocations personnes âgées(APA) et les prestations de compensation du handicap(PH) seront mises en place à Mayotte en janvier 2017, a indiqué le 11 octobre 2016, Ali Debré Combo, président du Groupement d’intérêt public Maison départementale des personnes handicapées ( GIP- MDPH).
Le comité de suivi de la mise en place de ces prestations s’est réuni, pour la troisième fois, ce 11 octobre et travaille d’arrache pied pour aplanir les obstacles susceptibles de retarder la concrétisation de cet objectif.
« Il faut noter que tous les autres départements bénéficiaient des MDPH avec la loi du 11 février 2005 alors que Mayotte a dû attendre 10 ans avec un statut provisoire de MPH. La départementalisation nous a donné le droit à ces 2 prestations et nous avons déjà reçu des dotations pour 2015 et 2016. Tout le problème à présent est que nous arrivions à les consommer. », explique DEBRE.
Ces prestations rentrent dans le cadre des concours nationaux prévus par la Caisse nationale de la solidarité et de l’autonomie CNSA.Obtenir ces dotations est une chose mais les consommer selon les règles en est une autre.
« Pour Mayotte, nous avons reçu des dotations au titre de l’année 2015 – 2016. Etant donné que les décrets d’application ont mis du temps à sortir et étant donné aussi que la transformation de CIPM – DPH est arrivé tardivement, on a plaidé au niveau du ministère, qui a accepté exceptionnellement, pour que ces 2 années là, qu’on puisse les faire valoir sur nos prestations extra légales. »
Ali Debré Combo reste très lucide sur les difficultés pour les élus et les techniciens de Mayotte à gérer ces nouvelles prestations.
« Il faudrait que les professionnels soient vraiment formés sur ces nouvelles compétences afin qu’ils soient au plus près de la situation réelle parce qu’on risque de passer à côté des droits des personnes et aussi à côté des questions de financement…car de la consommation de ces fonds dépend le dialogue de gestion que nous aurons avec Paris ainsi que l’enveloppe budgétaire qu’on va nous allouer. »
Ali Debré Combo insiste sur le fait que les dossiers présentés par Mayotte à Paris devront refléter les réalités du département afin que les négociations puissent aboutir à des réponses concrètes aux besoins et aux attentes des Mahoraises et des Mahorais.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU
« Il faut noter que tous les autres départements bénéficiaient des MDPH avec la loi du 11 février 2005 alors que Mayotte a dû attendre 10 ans avec un statut provisoire de MPH. La départementalisation nous a donné le droit à ces 2 prestations et nous avons déjà reçu des dotations pour 2015 et 2016. Tout le problème à présent est que nous arrivions à les consommer. », explique DEBRE.
Ces prestations rentrent dans le cadre des concours nationaux prévus par la Caisse nationale de la solidarité et de l’autonomie CNSA.Obtenir ces dotations est une chose mais les consommer selon les règles en est une autre.
« Pour Mayotte, nous avons reçu des dotations au titre de l’année 2015 – 2016. Etant donné que les décrets d’application ont mis du temps à sortir et étant donné aussi que la transformation de CIPM – DPH est arrivé tardivement, on a plaidé au niveau du ministère, qui a accepté exceptionnellement, pour que ces 2 années là, qu’on puisse les faire valoir sur nos prestations extra légales. »
Ali Debré Combo reste très lucide sur les difficultés pour les élus et les techniciens de Mayotte à gérer ces nouvelles prestations.
« Il faudrait que les professionnels soient vraiment formés sur ces nouvelles compétences afin qu’ils soient au plus près de la situation réelle parce qu’on risque de passer à côté des droits des personnes et aussi à côté des questions de financement…car de la consommation de ces fonds dépend le dialogue de gestion que nous aurons avec Paris ainsi que l’enveloppe budgétaire qu’on va nous allouer. »
Ali Debré Combo insiste sur le fait que les dossiers présentés par Mayotte à Paris devront refléter les réalités du département afin que les négociations puissent aboutir à des réponses concrètes aux besoins et aux attentes des Mahoraises et des Mahorais.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU