Le ministre de l'intérieur et son homologue des Outremer sont en Guyane. C'est un préalable des grèvistes avant d'ouvrir des négociations. A Mayotte, on suit les évènements en pensant à 2011.
Insécurité, meilleure politique de santé, régularisation foncière, lutte contre l’immigration clandestine, un pacte de développement spécifique; les Guyanais ont les mêmes revendications que leurs compatriotes mahorais.
Et quand on parle de compatriotes, on parle de tous les français de Guyane qui sont tous descendus dans la rue ;. métropolitains et autochtones.
On imagine facilement que dans cette foule il devait y avoir des mahorais car le pays de Christiane Taubira est la destination préférée des fonctionnaires mahorais en mutation.
Alors forcément quand les manifestants de Guyane exigent de négocier directement avec des ministres et que le gouvernement se plie, à Mayotte on est envieux.
Car les mahorais se souviennent qu’au plus fort de la grève générale contre la vie chère de 2011, aucun ministre n’avait fait le déplacement jusqu’à l’île au lagon.
Pourquoi donc ce traitement rapide du cas guyanais ?
Les médias nationaux s’en sont intéressés dès le début avec des envoyés spéciaux dépêchés sur place.
Évidemment, il y a la campagne présidentielle qui est en cours. Mais combien de candidats à une présidentielle avaient réagi aussi vite sur des dossiers qui touchent un territoire d’outremer ?
Certains mettront en avant le fait que cette grève semble avoir le soutien de toutes les couches de la société ; pratiquement tous les syndicats et les partis politiques.
Ce qui n’a pas été le cas de la mobilisation mahoraise. Et pourtant, si cette unanimité a été primordiale, c’est un autre élément qui a été décisif. Ariane 5.
Le centre spatial de Kourou tourne au ralenti avec une fusée clouée au sol. Là, c’est une image, un pôle européen qui a été touché.
Car, le cas de conscience qu’avait tenté de provoquer François Mitterrand avec son fameux : "Comment pouvons- nous continuer à lancer des fusées sur fond de bidonvilles ?", n’avait pas vraiment fait réagir ni la France, ni l’Europe outre mesure.
Il aura donc aussi que le calendrier des vols de la fusée Ariane 5 soit perturbé, pour que Paris bouge aussitôt. On imagine que cela s’est fait aussi sous la pression de l’Europe.
Et quand on parle de compatriotes, on parle de tous les français de Guyane qui sont tous descendus dans la rue ;. métropolitains et autochtones.
On imagine facilement que dans cette foule il devait y avoir des mahorais car le pays de Christiane Taubira est la destination préférée des fonctionnaires mahorais en mutation.
Alors forcément quand les manifestants de Guyane exigent de négocier directement avec des ministres et que le gouvernement se plie, à Mayotte on est envieux.
Car les mahorais se souviennent qu’au plus fort de la grève générale contre la vie chère de 2011, aucun ministre n’avait fait le déplacement jusqu’à l’île au lagon.
Pourquoi donc ce traitement rapide du cas guyanais ?
Les médias nationaux s’en sont intéressés dès le début avec des envoyés spéciaux dépêchés sur place.
Évidemment, il y a la campagne présidentielle qui est en cours. Mais combien de candidats à une présidentielle avaient réagi aussi vite sur des dossiers qui touchent un territoire d’outremer ?
Certains mettront en avant le fait que cette grève semble avoir le soutien de toutes les couches de la société ; pratiquement tous les syndicats et les partis politiques.
Ce qui n’a pas été le cas de la mobilisation mahoraise. Et pourtant, si cette unanimité a été primordiale, c’est un autre élément qui a été décisif. Ariane 5.
Le centre spatial de Kourou tourne au ralenti avec une fusée clouée au sol. Là, c’est une image, un pôle européen qui a été touché.
Car, le cas de conscience qu’avait tenté de provoquer François Mitterrand avec son fameux : "Comment pouvons- nous continuer à lancer des fusées sur fond de bidonvilles ?", n’avait pas vraiment fait réagir ni la France, ni l’Europe outre mesure.
Il aura donc aussi que le calendrier des vols de la fusée Ariane 5 soit perturbé, pour que Paris bouge aussitôt. On imagine que cela s’est fait aussi sous la pression de l’Europe.