Il y a quelques jours, le suicide d'une fillette de 10 ans dans une communauté aborigène reculée d'Australie occidentale a choqué et ému la population. Pour lutter contre ce fléau et plus globalement contre les maladies mentales, un nouveau cursus universitaire vient de voir le jour.
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L'idée est de former des étudiants aborigènes à intervenir au sein de leurs communautés. Cela nécessite une formation théorique classique et de nombreux stages pratiques.
Trish Hill-Wall est la coordinatrice du programme développé par l'université Curtin, en Australie occidentale. À la fin de leurs études, les diplômés seront parfaitement armés pour aider les personnes aborigènes souffrant d'une maladie mentale : « Je pense que c'est très important. Déjà, parce que l'on connaît les liens de parenté. On comprend aussi les systèmes sociaux qui sont en place, les pratiques de socialisation, les anomalies culturelles, ainsi que les normes et les croyances des personnes aborigènes. »
Ce programme est bien accueilli dans la région. Il ne s'agit pas d'un énième rapport, mais d'une action concrète, se félicite Pat Dudgeon, professeure à l'université d'Australie occidentale et membre de la Commission nationale de la santé mentale : « Les dernières statistiques nous montrent que le taux de suicide chez les Aborigènes augmente encore. Et ce n'est pas tout. Il y a plein d'autres problèmes de santé mentale et de déterminants sociaux contre lesquels on doit lutter, donc ce programme et d'autres actions similaires sont importantes pour tenter d'inverser la tendance. »
Joesphine Cashman, du Conseil consultatif autochtone, rattaché au bureau du Premier ministre, se réjouit aussi de la mise en place de l'initiative. Elle se félicite aussi que la formation soit ouverte à 10 non-Aborigènes chaque année : « C'est important que les Aborigènes aient aussi cette option. Ils pourraient avoir envie d'être pris en charge par un non-Aborigène, et je suis contente que ce diplôme soit proposé à un nombre limité de cette partie de la population. »
Trish Hill-Wall est la coordinatrice du programme développé par l'université Curtin, en Australie occidentale. À la fin de leurs études, les diplômés seront parfaitement armés pour aider les personnes aborigènes souffrant d'une maladie mentale : « Je pense que c'est très important. Déjà, parce que l'on connaît les liens de parenté. On comprend aussi les systèmes sociaux qui sont en place, les pratiques de socialisation, les anomalies culturelles, ainsi que les normes et les croyances des personnes aborigènes. »
Ce programme est bien accueilli dans la région. Il ne s'agit pas d'un énième rapport, mais d'une action concrète, se félicite Pat Dudgeon, professeure à l'université d'Australie occidentale et membre de la Commission nationale de la santé mentale : « Les dernières statistiques nous montrent que le taux de suicide chez les Aborigènes augmente encore. Et ce n'est pas tout. Il y a plein d'autres problèmes de santé mentale et de déterminants sociaux contre lesquels on doit lutter, donc ce programme et d'autres actions similaires sont importantes pour tenter d'inverser la tendance. »
Joesphine Cashman, du Conseil consultatif autochtone, rattaché au bureau du Premier ministre, se réjouit aussi de la mise en place de l'initiative. Elle se félicite aussi que la formation soit ouverte à 10 non-Aborigènes chaque année : « C'est important que les Aborigènes aient aussi cette option. Ils pourraient avoir envie d'être pris en charge par un non-Aborigène, et je suis contente que ce diplôme soit proposé à un nombre limité de cette partie de la population. »