En bref, ce qu'il faut retenir dans l'actualité de la région Pacifique ce mardi 20 septembre.
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Aux Îles Cook, la commission sur la pêche à la senne a terminé son travail
Son rapport a été soumis au Parlement, la semaine dernière. D'après le journalCook Islands News, la commission va dans le sens du gouvernement, lui recommandant de mener à bien son projet, de signer un accord de pêche avec l'Union européenne, malgré une forte opposition locale.L'accord doit permettre aux Îles Cook de recevoir plus de 12 millions de dollars en échange d'un permis de pêche quasiment illimité pour les thoniers-senneurs européens, principalement espagnols, pendant quatre ans. « Interdire la pêche à la senne ou l'utilisation des DCP ne contribuerait pas à préserver l'état de la ressource, et ça nous priverait de bénéfices économiques », déclare Ben Ponia, le ministre des Ressources marines qui se félicite du feu vert de la commission.
Mais le directeur technique de l'ONG Te Ipukarea Society, Kelvin Passfield, dénonce le travail de la commission : « Le processus était biaisé dès le départ ». D'après lui, ni les pêcheurs locaux ni les citoyens « ordinaires » n'ont eu leur mot à dire, la commission ne voulant interroger que des « experts techniques », raconte-t-il à la radio nationale néo-zélandaise. Et des chefs traditionnels de Rarotonga appellent à l'aide le géant Greenpeace, célèbre ONG de défense de l'environnement.
Des avions australiens ont participé au raid qui a coûté la vie à plus de 90 soldats syriens, près de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie
C'était une erreur: la coalition menée par les États-Unis pensait viser des combattants de Daesh. « L'Australie n'aurait jamais visé délibérément une unité militaire syrienne connue ni soutenu activement Daesh », souligne le ministère australien de la Défense.Malcolm Turnbull, le Premier ministre, a exprimé ses regrets : « Nous déplorons les pertes humaines et les blessures infligées aux militaires syriens concernés. »
Il évoque un possible manque de coordination et fait remarquer que la situation syrienne est « complexe ».
Australie : urgence dans les centres de rétention
L'Agence des Nations unies pour les réfugiés presse l'Australie de « trouver des solutions, compte tenu de la situation humanitaire déplorable » dans les centres de rétention de Nauru et de Manus.C'est le message transmis directement par le haut-commissaire de l'Onu pour les réfugiés, Filippo Grandi, au ministre australien de l'Immigration, Peter Dutton, à New York, où se tient le premier sommet mondial sur les réfugiés et les migrants.
Quelques heures plus tôt, le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, s'était pourtant vanté de la politique australienne de protection des frontières, « la meilleure au monde ».
« Envoyer des demandeurs d'asile dans des centres situés à l'étranger pose problème à plusieurs niveaux, nous l'avons toujours dit », répond Filippo Grandi, interrogé par la chaîne australienne SBS.
Une tempête de grêle aux Samoa
C'est pour le moins inhabituel, mais c'est bien ce qui s'est produit vendredi dernier dans l'ouest de l'île de Savai'i, notamment à Palauli. La tempête a duré une quinzaine de minutes, mais les grêlons étaient relativement petits, d'après les habitants. Dans le reste de l'archipel, beaucoup ont cru à une blague.Alors le service météo samoan est intervenu : « C'est tellement inattendu que les gens ont pensé que ce n'était pas vrai. On a dû publier des images satellite pour expliquer d'où venait la grêle », rapporte le météorologue Luteru Tauvale. Sur Facebook, il précise aussi que ce n'est pas une première : la localité de Tiavi avait également essuyé une tempête en 2011.