L'essentiel de l'actualité dans la région en bref. on y parle d'esclavage et de prostitution, des élections à Nauru ou des Samoa qui s'assument en paradis fiscal.
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Les USA dénoncent le trafic d’êtres humains aux Marshall et en PNG
Les Îles Marshall et la Papouasie-Nouvelle-Guinée figurent dans la liste noire américaine des pays qui ne combattent pas assez le trafic d'êtres humains.
Selon le département d'État américain, « des jeunes Marshallaises sont recrutées par des entrepreneurs étrangers pour se prostituer dans le port de Majuro. Parmi les pêcheurs qui ont recours à leurs services, certains sont, eux aussi, soumis au travail forcé dans les eaux marshallaises. » Et d'après les États-Unis, les autorités ne montrent pas de réelle volonté de lutter contre ces problèmes.
L'esclavage et la prostitution forcée en Papouasie-Nouvelle-Guinée sont aussi pointés du doigt. Les enfants représentent 19% de la main d'œuvre du pays, selon le rapport. S'appuyant sur les observations d'ONG locales, les autorités américaines affirment que « le nombre d'enfants forcés à se prostituer a augmenté de 30% en 2013 ». Là encore, les responsables locaux sont accusés de laxisme : ils facilitent le trafic d'êtres humains « en acceptant des pots-de-vin pour fermer les yeux ».
À quelques jours des élections à Nauru, des observateurs internationaux commencent à arriver dans l'île.
L'équipe chargée de superviser le scrutin est composée de membres du secrétariat du Forum des îles du Pacifique, de pays de la région et de pays du Commonwealth, dont l'ancien président des Kiribati, Anote Tong. Ils vont avoir du travail : les élections auront lieu samedi, mais des polémiques ont déjà éclaté. Sprent Dabwido, député de l'opposition et ancien président de la petite République, accuse le gouvernement d'utiliser les médias locaux « pour sa propagande tout en empêchant l'opposition d'être reçue à la radio ou à la télévision ». Il affirme aussi que les députés de l'opposition n'ont pas pu organiser de rassemblement, faute d'autorisation.
Les Samoa assument leur statut de paradis fiscal.
Au cours d'une visite à Bruxelles, le Premier minsitre Tuilaepa Sailele a ainsi déclaré que « l'administration financière samoane internationale (Sifa), qui enregistre des entreprises qui ne viennent pas aux Samoa, était très importante » pour l'économie du pays. Elle permet de financer des programmes sportifs pour les jeunes, de plus en plus tentés de consommer de la drogue, d'après lui - des propos rapportés par le Guardian. Selon le Premier ministre samoan, les conséquences visibles du changement climatique dans l'archipel rendent nécessaire l'apport de fonds extérieurs. Tuilaepa Sailele précise tout de même que la Sifa agit « en toute légalité ».
Les Samoa font partie des pays touchés par les révélations des Panama Papers sur la finance offshore et les paradis fiscaux. Selon ces documents, des membres du gouvernement samoan ont fait en sorte de repousser la signature d'accords d'échange de renseignements fiscaux avec l'Australie et d'autres pays, à la demande du cabinet Mossack Fonseca.
Une tête de cheval remplie de cocaïne en Nouvelle-Zélande.
Il ne s'agissait pas d'une vraie tête de cheval, mais d'une sculpture recouverte de faux diamants, qui avait été envoyée du Mexique. La police a découvert 35 kilos de cocaïne à l'intérieur - une saisie record. Selon les autorités, la drogue était principalement destinée aux étrangers venus travailler à la reconstruction de la ville de Christchurch, en partie détruite par le tremblement de terre de 2011.