Le spationaute français a vécu, vendredi 13 janvier, sa première sortie dans l'espace, accompagné de son collègue américain. Il est seulement le quatrième Français à sortir dans l'espace
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Après une journée de travail harassante, Thomas Pesquet rentre à la maison. Une mission de six heures dans le vide intersidéral. A 38 ans, le Français vient de réaliser le rêve de tout astronaute : sortir de la Station spatiale internationale (ISS) pour évoluer dans l'espace. Une mission extrêmement physique et méticuleuse pour changer les trois batteries de l'ISS, chacune faisant la taille d'un réfrigérateur et pesant près de 200 kilos.
Tout au long de la mission, Thomas Pesquet et Shane Kimbrough doivent vérifier l'état de leur scaphandre et de leurs gants. Il faut aussi de la patience. L'ISS faisant le tour de la Terre en 90 minutes, ils travaillent 45 minutes dans la lumière, puis 45 minutes dans l'obscurité. Il faut aussi imaginer que les combinaisons sont très rigides, ce qui ne facilite guère les mouvements.
Thomas Pesquet s'est entraîné pendant de nombreuses heures, en piscine et avec son scaphandre, afin de savoir exactement quels gestes effectuer et dans quel ordre les enchaîner lors de sa sortie. En effet, il ne s'agit pas d'une mission anodine. Sortir dans l'espace requiert une grande vigilance. Le moindre trou dans la tenue des cosmonautes constitue un risque énorme pour leur vie.
Une opération de haute voltige réalisée avec le commandant de l'équipage, tous les deux suspendus à un fil. Leur opération de maintenance est une chorégraphie millimétrée, orchestrée au sol depuis le centre spatial de Houston, au Texas (Etats-Unis). Et à la fin, mission réussie, aucun problème technique à déplorer. L'exercice s'est même déroulé en un temps record, 5h58 minutes.
Tout au long de la mission, Thomas Pesquet et Shane Kimbrough doivent vérifier l'état de leur scaphandre et de leurs gants. Il faut aussi de la patience. L'ISS faisant le tour de la Terre en 90 minutes, ils travaillent 45 minutes dans la lumière, puis 45 minutes dans l'obscurité. Il faut aussi imaginer que les combinaisons sont très rigides, ce qui ne facilite guère les mouvements.
Une opération de haute voltige
Thomas Pesquet s'est entraîné pendant de nombreuses heures, en piscine et avec son scaphandre, afin de savoir exactement quels gestes effectuer et dans quel ordre les enchaîner lors de sa sortie. En effet, il ne s'agit pas d'une mission anodine. Sortir dans l'espace requiert une grande vigilance. Le moindre trou dans la tenue des cosmonautes constitue un risque énorme pour leur vie.
Une opération de haute voltige réalisée avec le commandant de l'équipage, tous les deux suspendus à un fil. Leur opération de maintenance est une chorégraphie millimétrée, orchestrée au sol depuis le centre spatial de Houston, au Texas (Etats-Unis). Et à la fin, mission réussie, aucun problème technique à déplorer. L'exercice s'est même déroulé en un temps record, 5h58 minutes.