Ce système de jachère en mer, pratique traditionnelle, sera présenté ce mardi 27 juin à la mairie de Mataiea.
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Un diagnostic du lagon de Teva i Uta a été réalisé par le biologiste marin Guillaume Olivier. Le constat est sans appel.
Si rien n'est fait, le lagon risque de se vider de ses ressources en 2024, explique Clément Vergnes, élu municipal en charge de la pêche.
La réunion publique aura lieu ce mardi 27 juin à 18h30 à la mairie de Mataiea.
Aux Tuamotu pendant le XIXème siècle, le rāhui est un lieu, on « va » au rāhui (ou au secteur), et, comme dans l’archipel de la société, il désigne une prohibition, une restriction temporaire. Autrefois, le rāhui régulait l’usage de la mer et de la terre, laissant le temps aux ressources d’abonder avant d’être exploitées par les hommes n’en retirant que le nécessaire.
Ancestral et communautaire, ce mode de gestion des ressources maritimes et terrestres a été progressivement délaissé, car moins en phase avec une société de plus en plus peuplée et davantage portée sur le profit. Le rāhui coïncide aujourd'hui avec la notion actuelle de développement durable.
(source Hiro’a n°22 – juillet 2009)
Si rien n'est fait, le lagon risque de se vider de ses ressources en 2024, explique Clément Vergnes, élu municipal en charge de la pêche.
Interview
La réunion publique aura lieu ce mardi 27 juin à 18h30 à la mairie de Mataiea.
Qu'est ce que le rāhui ?
Le rāhui est un interdit, une sous-catégorie du tapu. On retrouve ce terme dans tout le triangle polynésien mais avec des définitions plus ou moins changeantes. La signification du rāhui a évolué, au cours de la longue histoire polynésienne, au moins depuis le Xème siècle en plus de varier d’une île à une autre.Aux Tuamotu pendant le XIXème siècle, le rāhui est un lieu, on « va » au rāhui (ou au secteur), et, comme dans l’archipel de la société, il désigne une prohibition, une restriction temporaire. Autrefois, le rāhui régulait l’usage de la mer et de la terre, laissant le temps aux ressources d’abonder avant d’être exploitées par les hommes n’en retirant que le nécessaire.
Ancestral et communautaire, ce mode de gestion des ressources maritimes et terrestres a été progressivement délaissé, car moins en phase avec une société de plus en plus peuplée et davantage portée sur le profit. Le rāhui coïncide aujourd'hui avec la notion actuelle de développement durable.
(source Hiro’a n°22 – juillet 2009)