L’île Maurice est en deuil. Roger Clency est décédé ce mardi 12 Janvier 2016 à l’hôpital de Saint-Pierre. Retour sur une carrière hors norme avec André Maurice, le spécialiste de la musique de l’océan Indien sur Réunion 1ère.
« Roger Clency était revenu à Maurice en Juillet 2015 où il avait fêté ses 74 ans. Il était malade, mais il avait tenu à monter sur scène une dernière fois avec Marie-Josée (Ndlr : son ex-épouse), à l’occasion du festival kréol fin novembre 2015 », André Maurice dit Dédé Maurice suit la vie de la musique locale et de l’océan Indien depuis des décennies. De mémoire, il refait le parcours du ségatier mauricien : « Il avait débuté en 1962 à La Réunion. Il avait participé à une tournée avec le Poker d’As, orchestre de Lilian Ethève, frère d’Yves Ethève ex-président de la ligue de football ».
Des ségas à double sens
Cette première expérience le conforte dans son désir de composer des ségas. En 1966, il se fait un nom avec, à ses côtés, celle qui devient sa femme poursuit André Maurice : « Marie-Josée et Roger Clency vont enchaîner les tubes. « Anglais reprend mo mari », « Guidi Guidi », « Mama mo oule madou » étaient chantés par Marie-Josée quand Roger entonné « Rosa » ou « Kilotte pé dessend » deux ségas plus grivois ». C’est en effet avec des chansons à doubles sens que le chanteur mauricien va défrayer la chronique. Pourtant, dans les années 70, ces deux chansons passent sur les ondes de la MBC.
Des musiciens de Kassav ou d’Image jouent sur ses disques
Le couple, ami de Gaëtan Duval ministre de la culture, s’expatrie et monte un show mauricien. Avec l’aide financière de l’île sœur, les Clency se produisent sur toutes les scènes d’Europe.
En 1979, Roger Clency reçoit la médaille des membres de l’Empire britannique pour la propagation du folklore mauricien.
Avec le temps, il sera moins sur le devant de la scène musicale mais continuera de se produire, pour preuve cette anecdote qui revient en mémoire d’André Maurice : « dans les années 80, il sort deux disques de séga d’ambiance. Sur l’un, participe des musiciens de Kassav et sur l’autre d’Image »…
Des ségas à double sens
Cette première expérience le conforte dans son désir de composer des ségas. En 1966, il se fait un nom avec, à ses côtés, celle qui devient sa femme poursuit André Maurice : « Marie-Josée et Roger Clency vont enchaîner les tubes. « Anglais reprend mo mari », « Guidi Guidi », « Mama mo oule madou » étaient chantés par Marie-Josée quand Roger entonné « Rosa » ou « Kilotte pé dessend » deux ségas plus grivois ». C’est en effet avec des chansons à doubles sens que le chanteur mauricien va défrayer la chronique. Pourtant, dans les années 70, ces deux chansons passent sur les ondes de la MBC.
Des musiciens de Kassav ou d’Image jouent sur ses disques
Le couple, ami de Gaëtan Duval ministre de la culture, s’expatrie et monte un show mauricien. Avec l’aide financière de l’île sœur, les Clency se produisent sur toutes les scènes d’Europe.
En 1979, Roger Clency reçoit la médaille des membres de l’Empire britannique pour la propagation du folklore mauricien.
Avec le temps, il sera moins sur le devant de la scène musicale mais continuera de se produire, pour preuve cette anecdote qui revient en mémoire d’André Maurice : « dans les années 80, il sort deux disques de séga d’ambiance. Sur l’un, participe des musiciens de Kassav et sur l’autre d’Image »…