15 octobre: journée de la femme rurale

Désormais à Mayotte, l'ananas est disponible toute l'année
 Zaoudjati, est une agricultrice de 56 ans qui déborde d'énergie. Son métier, c'est sa passion mais aussi son principe de vie:travailler dur pour manger sain et bon.
Ce 15 Octobre, journée mondiale de la femme rurale est  l’occasion de rencontrer cette ambassadrice du monde agricole.   
 
Des bananes, des salades ou encore des choux… Zaoudjati Anouar dite Mama Zaou cultive ses légumes sur sa parcelle d'un hectare et demi située à Combani. Elle exerce son métier d’agricultrice depuis 20 ans maintenant. 

Trouver sa voie  
L’agriculture n'est pas la première vocation de cette mère de 6 enfants et de 11 petits enfants. Avant de se lancer dans ce métier, elle s’est essayée à la carrière de cuisinière puis de vendeuse. Des activités pas assez épanouissantes pour la quinquagénaire. “Je suis allée voir mon père pour qu’il me donne un lopin de terre et j’ai débuté en vendant des ananas "nous révèle l’agricultrice. 
Petit à petit, elle se diversifie et écoule sa production auprès de la Coopac.

"C'est un bon métier qui permet de se nourrir et de garder la forme."

Mama Zaou

Qu'importe les conditions climatiques...

Une passion avant tout
Sous un soleil de plomb,sous le vent ou même sous une pluie battante, Mama Zaou est dans son champ. La grand-mère de 56 ans coupe ses brèdes, abat des bananiers et participe au chargement du véhicule de transport de ses produits vers la Coopac.
Le métier est physique mais Mama Zaou ne ménage pas sa peine. « Ma seule difficulté ici, c'est l'eau, je suis obligé de la stocker et quand je n'en ai plus je ne sais pas quoi faire » nous confie l’agricultrice.
 

"Le travail est difficile mais il présente aussi quelques avantages."

Zaoudjati coupe et transporte les régimes de bananes avant de les acheminer à la coopérative agricole.
Mama Zaou vit en quasi-autosuffisance alimentaire. Elle n'achète plus ni viande ni fruits ou légumes et mange plus sainement. Zaoudjati, grand-mère dynamique à qui tout sourit,a désormais un seul souhait, que l'un de ses petits-enfants reprenne son exploitation.