Ce 14 novembre est marqué par la journée mondiale contre le diabète, organisée à travers le monde. Cette maladie touche aujourd'hui 8% des Guadeloupéens, soit 3 points de plus qu'en métropole.
Qu'il soit de type 1 ou de type 2, le diabète est une maladie liée à la gestion de la glycémie par l'organisme. Chaque 14 novembre, une journée mondiale[eng] est organisée par la Fédération mondiale du diabète et l’OMS pour en prévenir les risques et aider les populations à adopter les bons réflexes. Une question d'autant plus importante en Guadeloupe et dans les territoires ultramarins, où près d'une personne sur dix est touchée, le double de la métropole.
Le diabète, kézaco ?
Le diabète est lié à la production et à l'utilisation de l'insuline par notre corps. Dans le cas d'un diabète de type 1, l'organisme ne produit pas d'insuline, nécessaire à la régulation de la glycémie. Pour le type 2, c'est une mauvaise gestion de l'insuline par l'organisme qui est la cause de la maladie. La très grande majorité des diabètiques sont de type 2.
Plusieurs causes permettent d'expliquer le taux plus important de personnes concernées en outre-mer. Tout d'abord, le patrimoine génétique des populations de la Caraïbe entraînerait un nombre de cas plus important. L'une des autres causes avancées est l'alimentation et le mode de vie qui influent de manière direct sur le développement du diabète.
Comment l'éviter ?
Il n'existe aujourd'hui aucun traitement capable de soigner définitivement le diabète. Toutefois, il est possible de prévenir son apparition et de réduire les risques, en adoptant de bon réflexes au quotidien. Ne pas abuser des aliments sucrés est un principe de base, tout comme des prises de repas régulières. Le sport est vivement conseillé. Il faut savoir que l'obésité augmente les risques de façon significative, puisque l'on estime que 40 à 60% des obèses développent un diabète de type 2.