À Grenade, le Carnaval est un produit touristique assumé

Un reportage de Stéphane Petit-Frère. ©Martinique la 1ère/ GIS / Spicemas Grenada
Dans la Caraïbe, juillet et août sont les mois du Carnaval. Après Barbade, Antigua ou encore Sainte-Lucie, c’était autour de celui de Grenade. Le "Spicemas", comme on l’appelle, s’est achevé le mardi 13 août. L’événement est culturel, mais il se veut aussi un tremplin économique.

Le "Spicemas" à Grenade est une véritable institution. Dans les rues, sur scène, pendant une quinzaine de jours, toute l’île ne vit que par et pour son carnaval. Cette année, la célébration avait une saveur particulière pour les 50 ans d’indépendance de l'île.

Le "Spicemas" a également déferlé dans les rues de Saint-Georges, la capitale. Entre le "Night Mas", le "Fancy Mas" et autres "Jouvert", la frénésie était partout. Mais les traditions sont soigneusement préservées, notamment auprès des plus jeunes à travers le prestigieux "Panorama", un concours de steel pan.

Les institutions politiques se veulent au diapason de cette effervescence et entendent bien en faire un produit économique international.

Le ministre de la Culture, a déclaré devant les journalistes et les influenceurs invités pour l’occasion que le Spice Mas ouvre la voie, là où les autres "ne font que suivre". Une boutade qui en dit long sur l’ambition de ce petit pays de 125 000 habitants dans la compétition carnavalesque caribéenne.