Samedi 27 avril, un homme de 32 ans a été mis en examen pour actes de tortures et de barbarie, viol par conjoint, violences aggravées par conjoint, tentative de destruction d'un bien, menace de mort par conjoint et rébellion. Le juge d'instruction n'a pas retenu la tentative de meurtre par conjoint. Sur ce dernier point, la procureure de la République, Solène Belaouar, a annoncé ce mardi matin que le parquet ferait appel de cette requalification des faits.
L'homme est suspecté d'avoir faire subir à sa compagne "des violences d'une exceptionnelle intensité pendant plusieurs heures", selon un communiqué du parquet de Papeete.
D'après nos informations, elle présentait des entailles à l'avant-bras et à la main, vraisemblablement commises avec une arme blanche et aurait été retrouvée en partie immolée à l'arrivée des secours.
Ce mardi, la procureure de la République précise que l'homme également s'était aspergé d'essence. La mise à feu aurait été empêchée grâce, d'une part, à l'intervention d'un tiers, et d'autre part, à la fuite de la victime.
La victime a, depuis, été opérée à l'avant-bras. Ses jours n'ont pas été en danger. Elle a reçu une ITT de 30 jours.
La peine maximale encourue pour actes de tortures et de barbarie est de 15 ans de prison. 20 ans encourus pour une tentative de féminicide.
Toutefois, l'homme est également poursuivi pour viol sur conjoint, faits pour lesquels la peine maximale encourue est de 20 ans.
Devant une cour d'assise, le quantum de peine maximale encourue ne devrait donc pas changer, quelle que soit la qualification des faits.