Dans une pâtisserie à Faa’a, les stars des fêtes de fin et de début d’année sont ces petites bûches fourrées au mimosa et au moka. 200 pièces écoulées en quelques jours. Un scénario inattendu pour Gladys Hiro et ses collègues de travail. "Le 31, c'était le mimosa, je ne sais pas combien de pièces ont été faites, à chaque fois on n'arrivait à recharger le stock. Et pour la 1ère fois depuis que je travaille ici on n'a pas fait de sucré, c'est-à-dire les petites tartelettes, on n'a vraiment pas fait car c'était sur commande", explique la patissière.
Dans une boulangerie de Punaauia, les pains spéciaux ont fait recette durant les fêtes…15 au total préparés chaque jour afin de satisfaire une clientèle avertie. "Le pain gourmand qui était recommandé pendant les fêtes de Noêl parce que ça va très bien avec le foie gras, tout ce qui est tradition marche très bien aussi. Au niveau de la production, on a produit plus que d'habitude", remarque Hoani Romain, responsable des ventes.
Dans un magasin de grande distribution, le directeur général a le sourire car le bilan de fin d’année est satisfaisant. Les ventes de produits phares en alimentaire et non alimentaire ont atteint les objectifs avec des prix stables. "Globalement la commande est à peu près stable, mais les comportements ne sont pas transversaux. Ce qui veut dire qu'un client peut faire attention à ce qu'il consomme sur une famille de produits, [par exemple] acheter des produits bas de gamme sur une famille de produits, et se lâcher complètement sur une autre famille de produits pour se faire plaisir. Donc au final il n'y a pas de variation extraordinaire en terme de marché, il n'y a pas de marché que l'on découvre, on est sur des tendances qui confirment les années antérieures", précise Jean-François Cherrid, directeur géneral.
Mais depuis le 1er janvier, les ventes de certains produits sucrés risquent de baisser à cause de la réévaluation de la TVA.