Après son élimination à la Gold cup 2019, le football Cubain se remet en question

Nous avons beaucoup de travail à faire», a déclaré l'entraîneur Mederos. "Nous avons le soutien de la fédération et de tous les responsables pour faire le travail."
C'est l'image la plus négative de la Gold Cup 2019 : l'équipe de football de Cuba, en trois matches, trois défaites, a encaissé 17 buts et n'en a marqué aucun. Face au Mexique, à la Martinique et au Canada, le football Cubain a révélé une crise profonde. 
Une restructuration en profondeur du football Cubain est inévitable après cette participation à la Gold Cup 2019. Trois matches, trois défaites, 17 buts encaissés et aucun de marqués.
Aux responsables et dirigeants de réfléchir aux solutions à moyen et long terme, car il se dit à la Havane que le travail devra commencer à la base.


Un travail de longue haleine


En la matière, les remèdes sont connus et relèvent du bon sens comme, par exemple, la mise en place d’un vaste programme national de détection des jeunes talents. La remise à plat passe aussi par l’amélioration des méthodes de formation des directeurs techniques chargés de l’entraînement des enfants et des jeunes.
 

Plus de confort


Plusieurs axes sont envisagés dans ce grand chantier de la reconstruction, par exemple la refonte du championnat national de football, la modernisation du calendrier, l'amélioration des terrains de jeu et des stades. Il faudra aussi tenir compte de choses plus basiques comme le confort des équipes lors du transport ou l’amélioration des conditions d’hébergement.
 

Le mercato


Plus audacieux, à Cuba certains se mettent à rêver de "mercato". Embaucher des jeunes footballeurs étrangers mais aussi favoriser l’intégration de talentueux Cubains dans des équipes étrangères. La venue à Cuba pour de courtes périodes de techniciens internationaux est aussi évoquée.
Certes l’engouement des Cubains, pour le base-ball, sport national est incontestable. Mais on sait reconnaître aussi que le football est "le sport le plus universel".