Mercredi 4 septembre 9h00 au ponton de Dzaoudzi . Des clandestins débarquent dans le quotidien des allers et retours de la barge.
Par Gérald Prufer
Derrière lui , vide , ballotté par le clapotis , une coquille blanche presque minuscule , le Kwassa-Kwassa.
Embarcation de moins de 7 mètres faiblement motorisée, sans équipement de sécurité , arraisonnée tôt ce matin devant les côtes de MAYOTTE .
Hommes , femmes , enfants , bébés , ils sont une trentaine à avoir pris le risque de l’entrée clandestine à Mayotte . Ils sont une trentaine à avoir tenté l’aventure.
Quitter Anjouan , quitter les Comores pour aller à Mayotte , l’Eldorado , le 101 ème Département français où la vie sera forcément meilleure , où les soins et l’école sont gratuits .
L’aventure s’arrête là , sur le ponton de Dzaoudzi .
Au bout de la passerelle , les camions de la gendarmerie , le contrôle médical, le centre de rétention et le retour à Anjouan , sauf pour les passeurs qui iront en prison.
Triste image de la misère au quotidien .
Au moins ceux là ne sont pas morts pendant la traversée .
Ils recommenceront , c’est sur , dans quelques semaines ou quelques mois .
Le Kwassa-Kwassa, lui, sera détruit .
L’aventure s’arrête là
Le bateau intercepteur de la Gendarmerie maritime est revenu à quai . Il est chargé .Derrière lui , vide , ballotté par le clapotis , une coquille blanche presque minuscule , le Kwassa-Kwassa.
Embarcation de moins de 7 mètres faiblement motorisée, sans équipement de sécurité , arraisonnée tôt ce matin devant les côtes de MAYOTTE .
Les exilés de la misère
Têtes basses ,hagards , perdus , ils débarquent sur le sol mahorais sous bonne escorte. Le rêve de liberté , de travail , de scolarité , de vie meilleure s’est envolé .Hommes , femmes , enfants , bébés , ils sont une trentaine à avoir pris le risque de l’entrée clandestine à Mayotte . Ils sont une trentaine à avoir tenté l’aventure.
Quitter Anjouan , quitter les Comores pour aller à Mayotte , l’Eldorado , le 101 ème Département français où la vie sera forcément meilleure , où les soins et l’école sont gratuits .
Filmé avec un smartphone, le triste spectacle du désespoir.
L’aventure s’arrête là , sur le ponton de Dzaoudzi .
Au bout de la passerelle , les camions de la gendarmerie , le contrôle médical, le centre de rétention et le retour à Anjouan , sauf pour les passeurs qui iront en prison.
Triste image de la misère au quotidien .
Au moins ceux là ne sont pas morts pendant la traversée .
Ils recommenceront , c’est sur , dans quelques semaines ou quelques mois .
Le Kwassa-Kwassa, lui, sera détruit .