Un requin-tigre à l'origine de l'attaque mortelle de Koumac

Requin tigre, image d'illustration
L’autopsie du corps de l’homme attaqué par un requin, au large de l’îlot Kendek à Koumac le 2 janvier dernier a été réalisée. Selon les constatations faites par les médecins-légistes, il a été mordu par un requin-tigre.

Il était en chasse sous-marine au large de l’îlot Kendec, à Koumac. Un homme de 40 ans a perdu la vie le 2 janvier dernier, après avoir été attaqué par un requin. L’autopsie du corps a été réalisée, ce jeudi 9 janvier 2025. Selon les constatations faites par les médecins-légistes, dont un praticien spécialiste des squales, “les lésions s’étendant pour certaines d’entre elles sur 25 centimètres au niveau du bras gauche de la victime, résultent d’une morsure unique d’un même requin”, précise le procureur de la République, Yves Dupas.

Impossible d'estimer la taille du squale

Le décès de la victime, fait suite à la section complète de l’artère humérale gauche, au niveau du pli du coude, “ayant provoqué un choc hémorragique d’installation rapide”.

Selon l’expert spécialiste en squales, les lésions sont caractéristiques de celles infligées par un requin-tigre, au vu des formes régulières des plaies compatibles avec une dentition “homodonte” (avec un seul type de dents) et tranchante. En revanche, la largeur des mâchoires du squale n’a pas pu être déterminée, s’agissant d’empreintes incomplètes. Il n’est donc pas possible d’estimer la taille du requin en cause.

Le corps de la victime a été remis à la famille, dès la clôture des opérations médico-légales et le permis d’inhumer a été délivré”, ajoute le procureur de la République.