Avenir institutionnel : "L’héritage historique du Rassemblement nous place en responsabilité dans les discussions", déclare Virginie Ruffenach

Virginie Ruffenach, vice-présidente du Rassemblement-Les Républicains ©NC la1ère
Le Rassemblement tenait, lundi soir, son comité directeur élargi. Le parti a défini sa feuille de route pour les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, qui se tiendront à Paris, du 7 au 14 avril. Virginie Ruffenach y participera aux côtés de Pierre Frogier et d’Alcide Ponga. Elle était l’invitée de la matinale radio, ce jeudi 30 mars.

L’ensemble des partis politiques, indépendantistes et non-indépendantistes, se rendront à Paris en fin de semaine prochaine pour poursuivre les bilatérales sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. A cette occasion, le Rassemblement a présenté sa feuille de route. D’abord en rappelant l’ancrage historique du mouvement, "signataire des deux accords Matignon-Oudinot et Nouméa face au FLNKS. Un vrai héritage", souligne Virginie Ruffenach. "Nous avons donc une vraie responsabilité dans les discussions à venir. Cette responsabilité nous oblige".

Redonner plus de pouvoir aux provinces et aux communes

Le Rassemblement propose aujourd’hui de revenir "à un fonctionnement qui a fait ses preuves : la prééminence des provinces et le principe de différenciation" pour permettre aux collectivités, explique la présidente du groupe Avenir en confiance, "d’engager des politiques de proximités efficaces" car "à l’époque lorsque les provinces ont été créées il y avait de la paix sociale, un développement économique et une stabilité de 1988 à 1998. Chaque province peut mettre en œuvre des orientations qui correspondent à la réalité de son territoire". Le parti souhaite également accorder de nouvelles compétences aux communes.

"Pierre Frogier a une légitimité à se positionner"

Interrogée sur la décision de Pierre Frogier d’être candidat à sa propre succession aux élections sénatoriales, prévues en septembre prochain, Virginie Ruffenach estime qu’il a une "légitimité à se positionner car c’est un homme d’expérience, d’histoire, de réseau, reconnu à Paris et considéré par l’ensemble des acteurs au niveau national". Elle lui affirme donc son soutien et considère qu’il ne faut pas "envoyer quelqu’un qui n’a pas d’expérience au niveau national car il faudra aller chercher l’ensemble des sénateurs dans le dossier calédonien".

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