REPLAY. Avortement : après l'inscription de l'IVG dans la Constitution française, Sobatkoz ouvre le débat

"IVG, PMA, c'est mon corps, c'est mon choix", ont notamment scandé des manifestantes le 8 mars dernier à Paris et dans le reste de l'hexagone.
Le 8 mars, le droit à l’interruption volontaire de grossesse est entré dans la Constitution française. Au-delà de l’événement historique, au-delà du droit, comment l’avortement est-il vécu aujourd’hui? Quelle est la situation à la Réunion? Sobatkoz ouvre le débat sur Réunion La 1ère TV et WEB.

Avortement : au-delà du droit. Le 8 mars, le droit à l’interruption volontaire de grossesse est entré dans la Constitution. Au-delà de l’événement historique, au-delà du droit, comment l’avortement est-il vécu aujourd’hui? Quelle est la situation à la Réunion? Les femmes qui le souhaitent ont-elles toujours accès à l’IVG? Comment le vivent-elles? Beaucoup y renoncent-elles par conviction religieuse? 

Réunion La 1ère ouvre le débat, dans Sobatkoz, avec Gaëlle Malet et Jean Marc Collienne qui reçoivent ce jeudi soir 4 invités:

 Les invités de Sobatkoz

  •  Pierrette Mira, directrice association "Femmes Solid'Air"
  • Thérèse Baillif, fondatrice et présidente d'honneur du CEVIF (Collectif pour l'élimination des violences intrafamiliales)
  • Laëtitia Lebreton, médecin généraliste
  • Père Sébastien Vaast, prêtre Jésuite

(Re)Voir Sobatkoz-le replay de l'émission du 21 mars:  

Le 8 mars dernier, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté d'inscrire la "liberté de recourir" à l'avortement "dans la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne" où, selon lui, "plus rien n'est acquis et tout est à défendre".

"Nous mènerons ce combat sur notre continent, où les forces réactionnaires s'en prennent d'abord et toujours aux droits des femmes avant de s'attaquer ensuite aux droits des minorités, de tous les opprimés, à toutes les libertés", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une cérémonie publique place Vendôme.


Auparavant, le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti avait apposé le sceau de la République sur la loi inscrivant l'IVG dans la Constitution française, votée à une écrasante majorité le 4 mars 2024 par le Congrès.

Le 8 mars dernier, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait apposé le sceau de la République sur la loi inscrivant l'IVG dans la Constitution française, votée à un écrasante majorité par le Congrès.

Ce scellement officiel, devant plusieurs centaines de personnes venues assister à l'événement sous un soleil radieux, vient ponctuer "un long combat pour la liberté" émaillé "de larmes, de drames, de destins brisés", a rappelé M. Macron, saluant la mémoire des "combattantes" Simone Veil, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, entre autres.Le président de la République, qui s'était engagé il y a un an, jour pour jour, à constitutionnaliser l'IVG, a également évoqué plusieurs députées et sénatrices de gauche qui ont porté le texte au Parlement, notamment l'insoumise Mathlide Panot et l'écologiste Mélanie Vogel - que le Premier ministre Gabriel Attal n'avait pas citée au Congrès.

"Pas la fin d'une histoire"

Ce dénouement n'est cependant "pas la fin d'une histoire", a estimé M. Macron, "tant que la promesse d'égalité n'est pas tenue pour l'humanité".
"Au-delà de l'Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif", a-t-il promis, assurant que "nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde".

Après ce discours chaleureusement applaudi par la foule, la chanteuse Catherine Ringer a interprété une Marseillaise légèrement modifiée pour l'occasion à la dernière strophe: "Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la constitution".