Longtemps meilleures nations de leur continent respectif, le Brésil et l’Allemagne s’affrontent aujourd’hui en demi-finale de la Coupe du Monde. Coup d’œil dans le rétroviseur d’une affiche qui s’annonce historique.
L’affiche a tout du blockbuster. Le Brésil contre l’Allemagne. L’esthétisme contre le réalisme. La folie contre la raison. David Luiz a annoncé la couleur, lorsqu’il déclara, à l’issue du quart de finale remporté par la Colombie, que le duel brésiliano-germanique avait tout du « grand match ».
Pour la vingt-deuxième fois de leur histoire, le Brésil et l’Allemagne croiseront le fer sur un terrain de football. Or, même si la Seleçao (20) et la Mannschaft (18) détiennent le record du nombre de participations à un Mondial, ces deux équipes ne se rencontrent que pour la deuxième fois en Coupe du Monde.
En face, Roberto Carlos, Ronaldinho et Denilson pouvaient triompher, quatre ans après la déroute du Stade de France (0-3 face aux Bleus). Ce sacre portait la patte d’un homme : Luiz Felipe Scolari, l’actuel sélectionneur du Brésil.
Le Brésil se présente en effet diminué face à l’Allemagne de Joachim Löw. Avec Thiago Silva suspendu, la Seleçao va également devoir composer sans Neymar, victime de la rugosité du jeu colombien. Le prodige devrait en toute logique déclarer forfait, après la fêlure d’une de ses vertèbres.
La demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne est à suivre en direct à 17h sur les différentes antennes de Guyane1ère.
Pour la vingt-deuxième fois de leur histoire, le Brésil et l’Allemagne croiseront le fer sur un terrain de football. Or, même si la Seleçao (20) et la Mannschaft (18) détiennent le record du nombre de participations à un Mondial, ces deux équipes ne se rencontrent que pour la deuxième fois en Coupe du Monde.
Luiz Felipe Scolari, un des hommes de 2002
Cela fait douze ans. Douze ont passé, depuis que le Brésil triompha de l’Allemagne au stade de Yokohama, au Japon. Ce soir là, Ronaldo (le vrai) signa un doublé (67’, 79’) laissant les hommes de Rudi Völler et leur capitaine Oliver Kahn dans le désarroi le plus total.En face, Roberto Carlos, Ronaldinho et Denilson pouvaient triompher, quatre ans après la déroute du Stade de France (0-3 face aux Bleus). Ce sacre portait la patte d’un homme : Luiz Felipe Scolari, l’actuel sélectionneur du Brésil.
Avantage Brésil ?
Psychologiquement et statistiquement, le Brésil possède un léger avantage sur l’Allemagne. Les Auriverde l’ont emporté onze fois sur les Allemands, pour quatre défaites et cinq matches nuls. Or, la force prédictive des chiffres n’a pas cours dans le football.Le Brésil se présente en effet diminué face à l’Allemagne de Joachim Löw. Avec Thiago Silva suspendu, la Seleçao va également devoir composer sans Neymar, victime de la rugosité du jeu colombien. Le prodige devrait en toute logique déclarer forfait, après la fêlure d’une de ses vertèbres.
Une rivalité à construire
Bien que l’affiche entre le Brésil et l’Allemagne ait tout d’un classique du Mondial, il n’en est rien. À ces deux nations de construire leur tradition commune en Coupe du Monde, afin de façonner une rivalité que le monde entier attend : la lutte entre deux certaines idées du football ; l’opposition entre deux patrimoines footballistiques ; la guerre entre deux nations que la critique n’a pas épargné, et qui aspirent aujourd’hui au graal.La demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne est à suivre en direct à 17h sur les différentes antennes de Guyane1ère.
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