Le jeudi 8 janvier, journée de deuil national

Le Président de la République a décrété une journée de deuil national afin de permettre « le rassemblement de tous, sous toutes ses formes ». L’occasion de dire non au terrorisme et rendre hommage aux victimes de la fusillade perpétrée dans et aux abords des locaux du journal Charlie Hebdo.

Faire preuve de l’unité nationale

Un moment de rassemblement et une minute de silence seront respectés, au sein de tous les services publics.
Jacques Billant, le Préfet de Guadeloupe a accueilli un panel de personnalités du département à 14h30, à la salle Victor Schœlcher.
Le préfet a reçu les représentant des cultes ainsi que de nombreuses personnalités de la société civile, des administrations et de la politique.


Morceaux choisis

Lors de son discours Jacques Billant est revenu sur l'émotion suscitée par l'attentat, mais il a aussi rappelé que la Nation ne se délitera pas face à l'adversité, notamment pour les générations à venir.

« Qu’il soit dit à nos enfants et à nos petits enfants que lorsque nous avons été mis à l’épreuve, nous avons refusé de baisser les bras, nous n’avons pas failli. »

« Nous avons fixé nos yeux sur l’horizon, nous avons avancé vers la liberté et nous avons transmis ces magnifiques cadeaux que sont la liberté, l’égalité et la fraternité aux générations futures. »

Je suis Charlie

De nombreuses actions symboliques ont eu lieu dans le département. Toutes reprenant la phrase "Je suis Charlie", partagée au départ sur les réseaux sociaux.
A Guadeloupe 1ère également, le personnel a montré son indignation après l'attentat à Charlie Hebdo et sa volonté de lutter pour le respect de la liberté d'expression :