Plus le temps passe, plus des moyens sont développés pour la centrale du Larivot et moins il y a de moyens pour l'alternative. Donc il faut que ça s'arrête maintenant, il faut que le panier percé se bouche maintenant plutôt que de continuer à dépenser de l'énergie, du temps pour finaliser cette centrale. Il faut arrêter de perdre de l'énergie et de son temps pour cette centrale, il faut vraiment passer à autre chose, tout de suite
44% des avis recueillis sont opposés au projet, ces personnes ont exprimé leurs inquiétudes sur l’emplacement géographique de la centrale située à proximité de secteurs habités et du risque de pollution en cas d’inondation du site. Mais depuis quelques temps de nombreuses coupures de courant ont eu lieu dans plusieurs villes de Guyane, pour le syndicat UTG CTG éclairage cette nouvelle centrale électrique est donc nécessaire pour le territoire.
Aujourd'hui, notre capacité à fournir comme il se doit, eh bien on l'a pas. On a des difficultés avec des Tac, des turbines à combustion, qui prennent le relais en secours quand il y a un problème avec les différents moyens de production. Là dès qu'il manque une Tac, on part en délestage, ça fait des années qu'on le répète, il n'y a rien de nouveau aujourd'hui. Les gens se demandent ce qu'il se passe mais il manque de la puissance, tout simplement !
D’autres centrales énergétiques privées sont toujours à l’étude, mais les difficultés d’aboutissement de ces projets par les institutions sont pointées du doigt. "Si ces producteurs privés n'ont pas une garantie sur leur rentabilité ils ne s'installeront pas. On a déjà démontré ça à plusieurs niveaux. Donc, l'urgence est de savoir maintenant si on va laisser les autres décider de l'avenir énergétique de la Guyane, ou si les personnes compétentes en la matière définiront la vraie stratégie énergétique pour le territoire à court, moyen et long terme" lance Davy Rimane (UTG CTG éclairage).
La centrale du Larivot vient en remplacement de la centrale de Dégrad-des-Cannes qui doit fermer en 2023. Elle a pour objectif premier d’assurer la continuité de la production d’électricité en Guyane. Un projet qui prend déjà du retard.
La direction d’EDF a été contactée pour réagir à ces conclusions de l’enquête publique, mais n’a pas souhaité réagir.