Les chauffeurs de Minibus menacent de se mobiliser pour avoir accès au terminal croisière

Le Grand Port Maritime
Les chauffeurs de minbus ne décolèrent pas. malgré des mois de négociations le dossier n'avancent pas. Un accord entre le Grand Port Maritime de Guadeloupe et les organisations de taxis exclue les autres professionnels du transports du marché des croisiéristes.
Ils ne sont pas clandestins. Ces chauffeurs de minibus, maximum 9 places assises y compris le chauffeur, sont inscrits sur un registre à la fois national et régional de la DEAL, la direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement. Ils ne comprennent pas qu'ils soient exclus de cet accord alors que leur coeur de métier c'est justement ce service.
L'UGPTP, l'Union guadeloupéenne des professionnels des transports de personnes "licence intérieure", n'aurait pas été invitée aux négociations et à la conclusion de cet accord en 2015. Un accord qui prévoit en 2018, que seuls les taxis pourront avoir accès aux croisiéristes dans l'enceinte du terminal croisière de Pointe-à-Pitre. Une concurrence déloyale pour la présidente de cette organisation professionnelle, François Couchy.

Les minibus se sentent exclus du marché des croisiéristes de Pointe-à-Pitre



L'UGPTP va encore plus loin et affirme que cet accord met en place un véritable monopole des taxis sur le marché du transport des touristes de croisière pour les excursions libres et pour le transfert aéroport-port.

Les minibus se sentent exclus du marché des croisiéristes de Pointe-à-Pitre



Les minibus "licence intérieure" vont se faire entendre. Ils ont prévu des opérations escargot dans les jours qui viennent. Les négociations entamées depuis plusieurs semaines ne semblent pas porter leurs fruits.