Depuis 9 heures 30 du matin, quartier Madarini à Koungou, Corine Poyard, infirmière lyonnaise, comme d’autres personnels issus de la réserve sanitaire, travaille d’arrache-pied pour préparer les vaccins oraux contre le choléra à destination de la population du village.
On a installé un camp de vaccination de masse, depuis la semaine dernière, dans la commune de Koungou. Parce qu'on s'est rendu qu'il y a des cas de circulation autochtone. Tous les jours, on déploie de la vaccination de masse au au plus proche de la population de Koungou.
Olivia Olivia Noel, réserviste en renfort de la Cellule de crise et coordinatrice terrain pour l’ARS Mayotte
Même si c’est parfois la soupe à la grimace, Juliette a quand même tenu à boire le vaccin.
Pour cette mère de famille, c’est une question de santé. Pas loin du poste de vaccination, le poste des médecins pour les prescriptions. Laurent Juliero, praticien à Lyon, fait partie des 18 réservistes venus de l’Hexagone renforcer cette Task force médicale.
C’est sous une pluie battante qu’Olivia Noël, réserviste en renfort de la cellule de crise coordonne les opérations de terrain pour l’ARS.
Outre le camp de vaccination mobile, des équipes de 2 à 3 maraudeurs sillonnent les ruelles du village pour sensibiliser, échanger au plus près avec la population et repérer au possible les symptômes digestifs.
Si ces symptômes digestifs sont repérés lors des maraudes, les potentiels patients sont orientés vers le centre de dépistage de l’école de Koungou-Mairie, une structure travaillant avec le CHM.
Près de 3 400 vaccins contre le choléra ont été réalisés notamment à Koungou où s’étaient déclarés les premiers cas autochtones le 26 avril dernier