Congrès : le groupe Avenir en confiance souhaite un moratoire fiscal

Virginie Ruffenach durant l'élection à la présidence du Congrès, le 28 juillet 2021.
Le groupe Avenir en confiance au Congrès réclame un moratoire fiscal en attendant la fin des discussions sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. Il s'opposera systématiquement à toute augmentation ou création de taxe.

Réunis lors d'une conférence de presse lundi 12 décembre, les élus de l'Avenir en confiance ont souhaité afficher leur fermeté. Dorénavant, ils s'opposeront systématiquement à toute augmentation ou création de taxe et souhaitent mettre en place un moratoire fiscal.

Cette ligne de conduite durera "tant que les discussions d'avenir n'ont pas abouti à une feuille de route" en la matière, affirme Virginie Ruffenach. La présidente du groupe au Congrès fustige la politique du gouvernement. "La méthode appliquée consiste uniquement à taxer soit le nickel, soit directement les Calédoniens", estime-t-elle. 

Relancer l'économie calédonienne

Pour le groupe Avenir en confiance, la relance de l'économie devrait être une priorité. Il faut "redonner du pouvoir d'achat aux Calédoniens, donner confiance à nos jeunes. Qu'ils aient du travail et qu'ils ne soit pas systématiquement taxés", conclut-elle. 

Cette prise de position survient la veille d'une session de deux jours d'examen au Congrès. Les membres de l'assemblée délibérante se pencheront ce mardi et ce mercredi sur deux projets de loi du pays. L'un prévoit d'améliorer les moyens de contrôle et de lutte contre la fraude. Le second porte diverses dispositions d'ordre fiscal.