Marie-Pierre Goyetche, élue présidente du Parti travailliste, deux ans après la disparition de son fondateur Louis Kotra Uregei

Marie-Pierre Goyetche est la nouvelle présidente du parti travailliste depuis le dimanche 17 novembre.
Du 16 au 17 novembre, était organisé le congrès du Parti travailliste au siège de l'Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités (USTKE), à la Vallée-du-Tir. Marie-Pierre Goyetche en est la nouvelle représentante. Elle était la seule candidate après le désistement de René Kaudre et André Forrest.

Il se tenait depuis deux jours dans les locaux de l'USTKE, à la Vallée-du-Tir. Le congrès du Parti travailliste s'est conclu ce dimanche par l'élection d'une nouvelle présidente, la première depuis le décès de Louis Kotra Uregei, il y a deux ans. 

Marie-Pierre Goyetche est émue au moment d’occuper la chaise laissée vide par Louis Kotra Uregei. "Aujourd'hui, ma pensée, elle va vers Loulou", dit-elle, les larmes aux yeux. La mémoire du fondateur du parti imprègne toujours les lieux et les esprits. "Le président LKU, nous a laissé un vide quand il est parti. Le fait qu'aujourd'hui, on mette une présidente à sa place ça fait quelque chose", confie Kamen Eatene, coordinatrice générale adjointe du Parti travailliste.

Une lourde responsabilité

Marie-Pierre Goyetche ira défendre dans quelques semaines les positions du parti au congrès du FLNKS. Parmi les motions adoptées ce week-end, la réaffirmation de l’objectif de pleine souveraineté, la demande de retour des militants détenus dans l’hexagone ou encore les pleins pouvoirs donnés au front pour les négociations à venir. 

Après ceux du Parti travailliste, du Palika et de l’UPM, les congrès se poursuivent pour la mouvance indépendantiste. L’Union calédonienne organisera le sien dans la tribu de Mia à Canala du 22 au 24 novembre.

Plus d'informations dans le reportage de Valentin Deleforterie et de Héléna Kamberou.

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