Il se tenait depuis deux jours dans les locaux de l'USTKE, à la Vallée-du-Tir. Le congrès du Parti travailliste s'est conclu ce dimanche par l'élection d'une nouvelle présidente, la première depuis le décès de Louis Kotra Uregei, il y a deux ans.
Marie-Pierre Goyetche est émue au moment d’occuper la chaise laissée vide par Louis Kotra Uregei. "Aujourd'hui, ma pensée, elle va vers Loulou", dit-elle, les larmes aux yeux. La mémoire du fondateur du parti imprègne toujours les lieux et les esprits. "Le président LKU, nous a laissé un vide quand il est parti. Le fait qu'aujourd'hui, on mette une présidente à sa place ça fait quelque chose", confie Kamen Eatene, coordinatrice générale adjointe du Parti travailliste.
Une lourde responsabilité
Marie-Pierre Goyetche ira défendre dans quelques semaines les positions du parti au congrès du FLNKS. Parmi les motions adoptées ce week-end, la réaffirmation de l’objectif de pleine souveraineté, la demande de retour des militants détenus dans l’hexagone ou encore les pleins pouvoirs donnés au front pour les négociations à venir.
Après ceux du Parti travailliste, du Palika et de l’UPM, les congrès se poursuivent pour la mouvance indépendantiste. L’Union calédonienne organisera le sien dans la tribu de Mia à Canala du 22 au 24 novembre.
Plus d'informations dans le reportage de Valentin Deleforterie et de Héléna Kamberou.