Quatre jeunes hommes et une sexagénaire sont toujours entendus au commissariat Malartic.
•
Un « leader » de 21 ans
Les services de renseignement français auraient identifié un leader. Un Dionysien de 21 ans qui se serait radicalisé par le biais d’Internet principalement, mais qui aurait également suivi des cours d’arabe et d’études coraniques en Egypte.
Il aurait ensuite entrepris de convaincre ses camarades du bien fondé du combat mené par Daesh au Moyen-Orient. Un prosélytisme payant puisqu’il aurait réussi à « recruter » les trois autres hommes interpellés hier.
Trois hommes d’une vingtaine d’années
Parmi eux, deux jumeaux de 18 ans. Selon l’avocat d’un des garçons, le premier envisageait de partir combattre en Syrie. Il aurait abandonné cette idée pour des raisons financières, mais également idéologiques car il se « serait aperçu qu’il s’était trompé » toujours selon son avocat. Tous les deux fréquentaient la mosquée Ibaadat Khaana de la rue Montreuil, indique le JIR ce matin, mais les responsables de la mosquée ne seraient absolument pas à l’origine de leur radicalisation.
Un autre homme de 24 ans a été interpellé hier. Très peu d’informations ont filtré le concernant.
Une femme de 62 ans
C’est la mère d’un homme d’une trentaine d’années converti à l’Islam et qui serait parti en juin 2014 faire le Jihad en Syrie, selon les renseignements de la Sécurité intérieure. Cette femme aurait envoyé 1500 euros par mandat en Turquie, avant que son fils se rende en Syrie. Les enquêteurs tentent de savoir si elle entretient toujours des contacts avec son fils.
A priori, cette femme d’obédience catholique n’est pas soupçonnée d’être une islamiste radicale. Elle pourrait cependant s’être rendue complice de son fils en lui apportant, par exemple, une aide financière.
La Réunion "n'est pas à l'extérieur du monde"
Dans ses vœux à la presse en janvier, le préfet Dominique Sorain avait révélé le départ de plusieurs personnes pour aller faire le jihad au Moyen-Orient. Des sources locales avaient précisé que cela concernait une demi-douzaine de volontaires partis en Syrie ou en Irak. Parmi eux se trouvait notamment un jeune homme de 23 ans résidant à Saint-André (Est de La Réunion) qui aurait été tué au nord de Tikrit en Irak le 7 avril dernier lors d'une opération de l’armée irakienne contre les forces du groupe État islamique.
L’île "n’est pas à l’extérieur du monde", avait souligné en janvier la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin appelant à être "attentif à ce qui se passe sur les réseaux sociaux" et à "repérer les quelques personnes radicalisées qui peuvent se mettre un jour ou l’autre à dériver".
Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur publiés en mars, 48 cas de radicalisation ont été signalés aux autorités à La Réunion depuis avril 2014.
Le Premier ministre, Manuel Valls est attendu à La Réunion le jeudi 11 juin prochain.
Les services de renseignement français auraient identifié un leader. Un Dionysien de 21 ans qui se serait radicalisé par le biais d’Internet principalement, mais qui aurait également suivi des cours d’arabe et d’études coraniques en Egypte.
Il aurait ensuite entrepris de convaincre ses camarades du bien fondé du combat mené par Daesh au Moyen-Orient. Un prosélytisme payant puisqu’il aurait réussi à « recruter » les trois autres hommes interpellés hier.
Trois hommes d’une vingtaine d’années
Parmi eux, deux jumeaux de 18 ans. Selon l’avocat d’un des garçons, le premier envisageait de partir combattre en Syrie. Il aurait abandonné cette idée pour des raisons financières, mais également idéologiques car il se « serait aperçu qu’il s’était trompé » toujours selon son avocat. Tous les deux fréquentaient la mosquée Ibaadat Khaana de la rue Montreuil, indique le JIR ce matin, mais les responsables de la mosquée ne seraient absolument pas à l’origine de leur radicalisation.
Un autre homme de 24 ans a été interpellé hier. Très peu d’informations ont filtré le concernant.
Une femme de 62 ans
C’est la mère d’un homme d’une trentaine d’années converti à l’Islam et qui serait parti en juin 2014 faire le Jihad en Syrie, selon les renseignements de la Sécurité intérieure. Cette femme aurait envoyé 1500 euros par mandat en Turquie, avant que son fils se rende en Syrie. Les enquêteurs tentent de savoir si elle entretient toujours des contacts avec son fils.
A priori, cette femme d’obédience catholique n’est pas soupçonnée d’être une islamiste radicale. Elle pourrait cependant s’être rendue complice de son fils en lui apportant, par exemple, une aide financière.
La Réunion "n'est pas à l'extérieur du monde"
Dans ses vœux à la presse en janvier, le préfet Dominique Sorain avait révélé le départ de plusieurs personnes pour aller faire le jihad au Moyen-Orient. Des sources locales avaient précisé que cela concernait une demi-douzaine de volontaires partis en Syrie ou en Irak. Parmi eux se trouvait notamment un jeune homme de 23 ans résidant à Saint-André (Est de La Réunion) qui aurait été tué au nord de Tikrit en Irak le 7 avril dernier lors d'une opération de l’armée irakienne contre les forces du groupe État islamique.
L’île "n’est pas à l’extérieur du monde", avait souligné en janvier la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin appelant à être "attentif à ce qui se passe sur les réseaux sociaux" et à "repérer les quelques personnes radicalisées qui peuvent se mettre un jour ou l’autre à dériver".
Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur publiés en mars, 48 cas de radicalisation ont été signalés aux autorités à La Réunion depuis avril 2014.
Le Premier ministre, Manuel Valls est attendu à La Réunion le jeudi 11 juin prochain.