Ils sont anciens syndicalistes, ex-membres du gouvernement, chef d'entreprise, artistes ou encore enseignants à la retraite. Ensemble, ils forment un collectif dont l'ambition est de renouer le fil du dialogue.
Une action citoyenne et apolitique
Ils étaient une dizaine à se présenter, mardi 18 juin, en tant que groupe porteur d'une mission de dialogue sans aucune étiquette politique. Ils vont à la rencontre des habitants des quartiers, pour écouter. Un travail déjà amorcé.
On s'est dit qu'on avait tous une responsabilité à remplir face à la crise et on s'est posé la question de comment on pouvait faire pour contribuer à remettre la société sur ses pieds.
Patrice Godin, anthropologue et enseignant-chercheur à l'UNC
Une démarche qui s'inspire de la mission de dialogue lancée par Michel Rocard, alors Premier ministre, en 1988. C'était au lendemain des évènements d'Ouvéa. Et cette mission avait menée aux accords de Matignon.
Une contribution à la reconstruction
C'est donc autour de la libre expression, mais aussi d'une réflexion sur l'avenir, que ce collectif s'appuie.
L'objectif que l'on s'est donné avec toutes ces rencontres de réfléchir sur le fond, c'est vrai que ça ne va pas être facile, pour se dire comment est-ce qu'on construit ?
Gérald Cortot, ancien membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (1999-2009)
Le collectif compte se laisser le temps de mener à bien ces rencontres.
Le reportage de Thérèse Waïa et David Sigal