Cuba se démocratise et annonce le haut-débit

Les hôtels attendent avec impatience le haut débit
Des dizaines de personnes agglutinées sur les trottoirs à proximité des grands hôtels : la scène est courante à La Havane. Ils sont là, en majorité des jeunes, pour se connecter à Internet grâce au réseau wi-fi. Avec le déploiement de la fibre optique, le haut débit est annoncé pour 2016
Assis sur les trottoirs, les murets, sur des bancs improvisés, ils tentent de capter le signal souvent faible, à l’aide de leur téléphone portable, et plus rarement de leur tablette ou ordinateur.
Une fois inscrit auprès d’Ectesa, la compagnie d’Etat des Télécommunications, la connexion se fait en achetant une carte pré-payée Nauta qui coûte 2 dollars de l’heure, très cher donc dans un pays où le salaire moyen est de 20 dollars. Mais déjà plus abordable que les tarifs des 150 centres internet publics.
A Cuba, seuls 3,5 % des foyers ont accès à Internet, un des taux les plus bas du monde.


L’extension prévue du wi-fi

Les connexions sans fil sont récentes à Cuba. C’est en 2015 que le gouvernement a installé les bornes sur quelques sites de la capitale et d’une quinzaine d’autres villes. Leur nombre va augmenter en 2016, puisque les autorités prévoient l’installation de 30 sites wi-fi à la Havane, notamment dans la Vieja Havana, au terminal croisière et autre sites fréquentés par les touristes.


L’annonce du haut-débit

Mais la vraie nouveauté annoncée pour 2016 c’est le haut débit avec le déploiement de la fibre optique dans deux zones touristiques de la capitale, avec possibilité pour les bars et restaurants qui s’y trouvent de proposer ce service à leurs clients. Pour mener à bien ce projet, le gouvernement cubain a conclu un accord avec la société chinoise Huawei.
Pour l’instant à Cuba le haut débit n’est accessible que pour certains services de l’Etat, les diplomates et de grosses entreprises étrangères à des prix très élevés.