Cyclone Belal : l'état de catastrophe naturelle décrété à La Réunion dès ce mardi

L'état de catastrophe naturelle décrété à La Réunion dès ce mardi
Une semaine après le passage du cyclone Belal, le préfet de La Réunion précise ce lundi 22 janvier, que l'état de catastrophe naturelle sera décrété dès demain, mardi 23 janvier à La Réunion. Dès lors, les assurés pourront déposer leur dossier auprès de leur assureur. En visite dans l’île la semaine dernière, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mers l'avait déjà annoncé.

Les sinistrés l'attendaient avec impatience. Une semaine après le passage du cyclone Belal à La Réunion, l'état de catastrophe naturelle sera décrété dès demain, mardi 23 janvier, a indiqué le préfet, Jérôme Filippini. Les victimes du cyclone pourront alors être indemnisées par l'État. Le cyclone Belal a coûté la vie à quatre personnes. Il a causé des vents violents et des pluies diluviennes. Des centaines de foyers sont sinistrées, aux quatre coins de l’île.

Levée de la phase de sauvegarde

Lors d’une distribution de bouteilles d’eau dans la commune de Sainte-Marie ce lundi, Jérôme Filipini, le préfet de La Réunion, a aussi indiqué que la phase de sauvegarde du plan ORSEC cyclonique, serait levée, elle aussi demain, mardi 23 janvier.

Procédure pour les particuliers

Arrivé à La Réunion au lendemain de la levée de l’alerte rouge, Gérald Darmanin avait indiqué que l’état de catastrophe naturelle serait décrété « le plus rapidement possible". Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mers avait promis "une procédure très simplifiée", qui permettra de "déclencher des dédommagements très importants".

Dès demain, mardi, les foyers sinistrés et assurés, disposeront de 30 jours ouvrés pour déposer un dossier auprès de leur assureur. Les mairies concernées devront faire connaître ces dispositions à leurs administrés.

Les foyers qui ne sont pas assurés eux, devront compter sur le déclenchement du fonds de secours Outre-mer, qui ne couvre pas la totalité des dommages subis.

Calamité agricole ?

De leur côté, les agriculteurs espèrent eux le déclenchement  de l’arrêté de reconnaissance de calamité agricole. Ce statut leur permettrait d'être indemnisés en partie sur les dommages matériels considérés comme non assurables.