La série documentaire événement "Décolonisations, du sang et des larmes", proposée par David Korn-Brzoza et Pascal Blanchard, est diffusée ce soir sur Guadeloupe La 1ère. Diffusés en prime time sur France 2 le 6 octobre, ces documentaires racontent sans concession l'effondrement de l'empire colonial
"Décolonisations, du sang et des larmes" est à regarder absolument. Ces deux documentaires de 80 minutes chacun, donne un coup de pieds dans la fourmilière. David Korn-Brzoza et Pascal Blanchard amènent les téléspectateurs de France Télévisions à regarder le vrai visage de l'histoire de France dans un miroir qui n'embellit pas le passé.
Narré par l'acteur martiniquais Lucien Jean-Baptiste, Décolonisations raconte au fil des témoignages comment la grandeur de la France a été mise entre parenthèse durant ces 25 années de conflit. La France qui ne voulait pas lâcher ses colonies. Les garder coûte que coûte, au prix de massacres et d'actes de barbaries, guidée par l'aveuglement des politiques des IVème et Vème République et qui lui a valu d'être mise au ban par les Nations Unies, découvre t-on dans le documentaire. Ces actes qu'elle dénonce aujourd'hui. Aux scènes de guerre, succèdent des séquences de fraternité. Aux scènes dramatiques, succèdent des scènes de libération.
Pour la première fois cette histoire n'est pas racontée par des experts, mais à travers les témoignages de ses derniers acteurs et des générations descendantes.
Des bombardements au Napalm en Algérie, au bourbier indochinois, en passant par les évènements d'Ouvéa en Nouvelle Calédonie et de Mai 67 en Guadeloupe, "Décolonisations, du sang et des larmes" met en lumière des épisodes incontournables, méconnus, voire oubliés pour certains.
C'est aussi l'occasion de redécouvrir ou de découvrir (pour les plus jeunes publics de plus de 10 ans), les grands hommes dont cette histoire a façonné le parcours : Senghor, Hô Chi Minh, Bao Daï, Mitterrand, De Gaulle, Bourguiba, Boumediene, Blum, Messali Hadj, Ferhat Abbas, Nehru, Debré, Vergès, ou encore Jacques Foccart.
On y retrouve également Pierre Mendès France, Farhat Hached, Michel Rocard, Houphouët Boigny ou Aimé Césaire, chantres des décolonisations pacifiques.
Pour rendre à cette histoire toute sa contemporanéité, plus d'une trentaine de « porteurs de mémoire » originaires d'une quinzaine de pays ou de collectivités d'Outre-mer, héritiers anonyme ou connus, de la troisième génération, interviennent en fil conducteur.
Parmi eux : Lilian Thuram, Samuel Légitimus, Manu Dibango, Pham Tanh Tam, Françoise Vergès, Robert Schuermans, Hakim Amokrame, Anaïs Pinay, Josiane Boileau, Audrey Pulvar, Max Bardet, Xuan Phong, Colonel Hy, Hugo Melchior…
Décolonisations, du sang et des larmes est à ne pas manquer, ce soir, à 20h05
Narré par l'acteur martiniquais Lucien Jean-Baptiste, Décolonisations raconte au fil des témoignages comment la grandeur de la France a été mise entre parenthèse durant ces 25 années de conflit. La France qui ne voulait pas lâcher ses colonies. Les garder coûte que coûte, au prix de massacres et d'actes de barbaries, guidée par l'aveuglement des politiques des IVème et Vème République et qui lui a valu d'être mise au ban par les Nations Unies, découvre t-on dans le documentaire. Ces actes qu'elle dénonce aujourd'hui. Aux scènes de guerre, succèdent des séquences de fraternité. Aux scènes dramatiques, succèdent des scènes de libération.
Pour la première fois cette histoire n'est pas racontée par des experts, mais à travers les témoignages de ses derniers acteurs et des générations descendantes.
Des bombardements au Napalm en Algérie, au bourbier indochinois, en passant par les évènements d'Ouvéa en Nouvelle Calédonie et de Mai 67 en Guadeloupe, "Décolonisations, du sang et des larmes" met en lumière des épisodes incontournables, méconnus, voire oubliés pour certains.
C'est aussi l'occasion de redécouvrir ou de découvrir (pour les plus jeunes publics de plus de 10 ans), les grands hommes dont cette histoire a façonné le parcours : Senghor, Hô Chi Minh, Bao Daï, Mitterrand, De Gaulle, Bourguiba, Boumediene, Blum, Messali Hadj, Ferhat Abbas, Nehru, Debré, Vergès, ou encore Jacques Foccart.
On y retrouve également Pierre Mendès France, Farhat Hached, Michel Rocard, Houphouët Boigny ou Aimé Césaire, chantres des décolonisations pacifiques.
Pour rendre à cette histoire toute sa contemporanéité, plus d'une trentaine de « porteurs de mémoire » originaires d'une quinzaine de pays ou de collectivités d'Outre-mer, héritiers anonyme ou connus, de la troisième génération, interviennent en fil conducteur.
Parmi eux : Lilian Thuram, Samuel Légitimus, Manu Dibango, Pham Tanh Tam, Françoise Vergès, Robert Schuermans, Hakim Amokrame, Anaïs Pinay, Josiane Boileau, Audrey Pulvar, Max Bardet, Xuan Phong, Colonel Hy, Hugo Melchior…
Décolonisations, du sang et des larmes est à ne pas manquer, ce soir, à 20h05