Le maire risque gros, puisqu’à quelques mois des élections municipales, son éligibilité est en jeu.
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C’est ce jeudi 4 juillet au matin que sera rendue la décision du procès en appel de Mohamed Majani, maire de Mamoudzou, de son Directeur géneral des sérvices (DGS) de l’époque et cinq autres collaborateurs dans l'affaire de marché public concernant la mairie annexe de Kawéni.
Toujours en première instance, le Directeur géneral des sérvices (DGS) de la commune avait écopé de 8 mois de prison avec sursis et 5000€ d’amende. Les autres prévenus, étaient condamnés de 2 à 8 mois avec sursis et des amendes de 4000 à 5000€. La mairie en tant que personne morale était relaxée, relaxe confirmée au procès en appel.
Tous se sont retrouvés devant la justice pour non-respect des règles de concurrence.
Si les avocats des 7 responsables municipaux ont tous réclamé une relaxe générale dans ce procès en appel, le parquet lui a réclamé les mêmes peines que celles requises en première instance. Dans cette affaire de délit de favoritisme, le maire avait été condamné à 1 an de prison avec sursis et 10 000€ d’amende en première instance. Le parquet a fait appel à cette condamnation, son inéligibilité demandée requise n’avait entre autre pas été retenue par le tribunal. Ce jeudi 4 juillet se joue donc la candidature éventuelle du maire sortant, à quelques mois des élections municipales de 2020, si les juges suivent la réquisition du parquet…il pourrait être inéligible, mais il pourrait encore se pourvoir en cassation.Toujours en première instance, le Directeur géneral des sérvices (DGS) de la commune avait écopé de 8 mois de prison avec sursis et 5000€ d’amende. Les autres prévenus, étaient condamnés de 2 à 8 mois avec sursis et des amendes de 4000 à 5000€. La mairie en tant que personne morale était relaxée, relaxe confirmée au procès en appel.