Dernière répétition réussie pour les Jumeaux avant le 7e tour de coupe de France

Les Jumeaux de Mzouazia ont reçu un chèque factice symbolisant l'aide financière de 7 000 euros du département de Mayotte pour leur déplacement à Saint-Brieuc. Un chèque remis par Zouhouria Binti Mouayad, 4e vice-présidente du conseil départemental de Mayotte et le 1er vice-président Salime Mdéré au capitaine des Violets Ben Djadid Dina Kamal.
Le moral est au beau fixe à Mzouazia avant le décollage pour Paris. Les Violets se sont imposés 2 à 0 face à Combani en championnat. Ils recollent au leader FCM et l'effectif est au complet pour affronter le CS Plédran.

C'est avec une certaine appréhension que les Jumeaux de Mzouazia se sont présentés au stade Godra de Kani-Kéli ce samedi pour y affronter un adversaire qui joue le maintien les Diables Noirs de Combani. A une semaine d'un match très important en coupe de France, la crainte était de se blesser et de ne pas faire partie du voyage pour la Bretagne. Les dirigeants avaient demander le report de la rencontre. Demande refusée par la ligue mahoraise de football.

"Je comprends les flottements de la première mi-temps, les joueurs avaient peur de se blesser" Djamaldine Ali, entraîneur des Jumeaux de Mzouazia

La victoire a été longue à se dessiner pour les Sudistes, mais l'important est là. Mais Attoumani Magnélé Amed "Messi" et Antoissi Loutoufi ont su créer la différence et concrétiser la domination des Jumeaux face à une équipe de Combani qui a couru derrière le ballon pendant presque toute la partie.

L'entraîneur de Combani, Dougou, (accroupi) croit encore au maintien de son équipe en R1, malgré deux défaites d'affilée contre les deux leaders du championnat.

Un calendrier chargé après le 7e tour

Il y a eu quelques moments de frayeur pour les Sudistes, mais ni Marius, ni Cerens du côté de Combani n'ont pu profiter des rares occasions pour tromper El Amine Harouna Moussa "Makarara".

Le latéral gauche des Jumeaux (avec le ballon) Ymadoudine Abdou a encore livré une prestation très solide contre les Diables Noirs de Combani.

Les Jumeaux réalisent une très bonne opération. Aucun joueur n'a été blessé, aucun n'est suspendu et quelques cadres comme Adifane Hamada Noussoura, Rouchdi Djanfar "Rose" ou Mohamed Abdou "Coco" ont débuté sur le banc. L'effectif sera donc au complet pour affronter le CS Plédran à Saint-Brieuc.

Aucune équipe mahoraise n'a encore battu une équipe hexagonale en coupe de France

Et pour couronner le tout, le FC Mtsapéré, leader du championnat a fait match nul 0-0 contre Koungou, un relégable. Du coup, les Jumeaux rattrappent les Diables Rouges en tête du championnat, les deux équipes ayant 34 points. Mais les Jumeaux ont un match de retard et bientôt deux, puisque le FCM va jouer ce jeudi 11 novembre. Autant dire qu'en revenant de Bretagne, le calendrier va être chargé. et il faudra être très solide pour enchaîner les rencontres, surtout si les Jumeaux se qualifient pour le 8e tour de coupe de France.

Les Jumeaux de Mzouazia n'ont encaissé aucun but en coupe de France cette année. Ils comptent continuer sur leur lancée contre le CS Plédran.


Ce serait une première pour le club et pour un club mahorais. Si le FC Mtsapéré s'était qualifié en 32e de finale l'an dernier en battant au 8e tour les Réunionnais de la Saint-Pierroise, aucune équipe mahoraise n'a battu d'équipe hexagonale en coupe de France.

Les arbitres mahorais aussi à l'honneur pour ce 7e tour

Il n'y a pas que les Jumeaux de Mzouazia qui se sont envolés pour Paris ce dimanche soir. Deux arbitres mahorais ont pris le même vol. Il s'agit de Mirhane Abdallah et de Victor Pétigny.

Pour Mirhane Abdallah "Gazlacoca", ce n'est pas une première. Cette année, il officiera le 7e tour opposant le Petit Quévilly à l'AS Poissy. En revanche pour Victor Pétigny, ce sera une première. Lui sera à Reims où l'AS Sainte-Anne, club formateur de l'ancien international et champion du monde Robert Pirès, accueille le FC Bobigny.


Deux arbitres au 7e tour, peu de départements et collectivités d'Outremer peuvent en dire autant. Preuve que même s'il est décrié tous les week-ends, l'arbitrage mahorais se porte bien.