Depuis l'épisode orageux de la fin d'année suivi du passage du cyclone Bejisa, un millier d'abonnés du téléphone fixe n'est toujours pas connecté au réseau. Des agriculteurs sont concernés et ne peuvent plus être appelés par leurs clients pour écouler leur stock.
Au 12ème kilomètre au Tampon, les Turpin père et fils sont à la tête d'une SCEA spécialisée dans l'élevage de bovins et de poulets. Depuis le 29 décembre dernier et l'épisode pluvio-orageux ils sont sans téléphone. Le passage du cyclone Bejisa quelques jours plus tard n'a pas arrangé les choses. Le poteau en béton d'EDF sur lequel se greffe la ligne téléphonique est en piteux état, interdisant toute action des techniciens d'Orange.
Pourtant, ce lien est important pour les éleveurs. La vente par téléphone de poulets sur pied ou abattus représente 2/3 de leur chiffre d'affaire, l'autre tiers étant la vente sur les marchés forains. Depuis le début de l'année, seuls 800 volatiles occupent encore leur poulailler, au lieu de 2000 habituellement.
La Chambre d'Agriculture a répertorié une dizaine d'agriculteur dans le même cas que les Turpin.
Du côté de Orange, on reconnaît que 1000 abonnés sont encore en souffrance. Des cas qui mobilisent en général une équipe pour un client, d'où des temps d'intervention plus long que d'habitude.
Pourtant, ce lien est important pour les éleveurs. La vente par téléphone de poulets sur pied ou abattus représente 2/3 de leur chiffre d'affaire, l'autre tiers étant la vente sur les marchés forains. Depuis le début de l'année, seuls 800 volatiles occupent encore leur poulailler, au lieu de 2000 habituellement.
La Chambre d'Agriculture a répertorié une dizaine d'agriculteur dans le même cas que les Turpin.
Du côté de Orange, on reconnaît que 1000 abonnés sont encore en souffrance. Des cas qui mobilisent en général une équipe pour un client, d'où des temps d'intervention plus long que d'habitude.