Trois entreprises du BTP basées à la carrière de Kangani ont assigné six femmes occupant un barrage dans le village à comparaître devant la justice. Ces sociétés demandent la levée du barrage, leurs salariés ne pouvant plus accéder au site. Elles font valoir les pertes de chiffres d'affaires occasionnées depuis le jeudi 25 janvier, estimées sur une moyenne de l'année 2020 entre 23.000 et 56.000 euros quotidiennement.
La justice a ordonné ce mercredi 31 janvier la levée du barrage. Si un huissier constate un maintien du barrage, les forces de l’ordre seront sollicitées pour procéder à son démantèlement. Ces femmes expliquent se mobiliser contre l'installation de migrants africains dans des logements vacants de cette rue. Elles affirment qu'elles resteront là malgré le démantèlement du barrage. En cas de nouvelles entraves à l'accès du site, elles encourent jusqu'à 4.000 euros par infraction constatée.