Un enfant a besoin de jouets, pour se développer et s’épanouir. Il est d’autant plus utile pour un enfant hospitalisé. C’est pour donner un jouet à chaque enfant du service pédiatrie que l’association “une fenêtre sur la vie“fait une collecte en cette fin d'année.
A l’approche des fêtes de fin d’année,solidarité et générosité font partie de la magie de Noel. Alors, les associations se mobilisent pour faire appel aux bons cœurs des donateurs.Cette année encore, l’association “une fenêtre sur la vie“ lance une collecte dans une galerie marchande.
“Bonjour, nous sommes une association qui œuvrons pour les enfants hospitalisés en pédiatrie. Nous faisons aujourd’hui une collecte de jouets pour eux. Vous pouvez acheter un jouet et nous le remettre à la sortie. D’autres personnes choisissent de prendre nos coordonnées et de nous amener des jouets qu’elles ont à leur domicile. “C’est avec ce message et un grand sourire que Zaïtoune et Pascale abordent les clients dans la galerie du centre commercial. Ces deux bénévoles font abstraction de leurs réserves et approchent un maximum de personnes. “Pour amener les gens à donner je leur dis de penser aux enfants parce que ça peut arriver à tout le monde d’avoir un enfant malade. Cet enfant ne peut malheureusement pas vivre comme les autres. Il est obligé de vivre à l’hôpital parce qu’il a des soins à suivre, il vit avec des médecins au quotidien. On profite de la période des fêtes pour collecter ses jouets tout en expliquant les objectifs de l’association explique Zaïtoune Anli Daoudou bénévole à l’association “une fenêtre sur la vie“.
“C‘est gentil, merci beaucoup, vraiment merci. “ Zaïtoune et Pascale ont toujours un mot de remerciement pour les donateurs. Maoua sort 5 jouets de son cabas. “Vous êtes le père Noel avant l’heure ? Non, non, je travaille à l’hôpital, je connais ce service donc j’ai voulu faire un don pour les enfants. Et j’encourage tout le monde à faire la même chose“ répond la jeune femme dans un grand sourire. Ils seront nombreux l’imiter ce matin, à l’exemple d’Irchade qui dépose un robot électronique et un petit ours en peluche. “Quand l’association m’a parlé de la situation des enfants hospitalisés, ça m’a vraiment fait quelque chose au cœur du coup, ça fait plaisir de partager ça. Si j’avais de grands moyens, je ferais plus que ça mais bon … “
Anzantou est venue faire des courses avec sa grand- mère. En repartant, la jeune fille n’oublie pas de remettre une licorne en peluche pour les enfants hospitalisés. “C’est pour les aider à guérir plus vite. Qu’ils sachent qu’il y a des gens qui les soutiennent. Pour qu’ils se battent afin que l’an prochain, ils soient avec leur famille à la maison “espère la jeune fille.
Zaïtoune à une boutique de prêt à porter. C’est une de ces amies travaillant au CHM qui lui a parlé de l’association. “Je donne quelques heures de mon temps libre, 2 jours par semaine aux enfants malades. On discute, on joue, on fait des puzzles, on écrit, on chante … on fait beaucoup de choses. On ne peut pas remplacer leur mère mais on fait ce qu'on peut.”
L’idée est d’occuper les enfants les après-midi pour leur faire un peu oublier les soins et les difficultés de l’hospitalisation. Ces jouets, leurs offrent un peu d’évasion, une fenêtre sur la vie…
L’association “une fenêtre sur la vie“ aura 20 ans l’an prochain. Chaque année à l’approche de Noel, une récolte de jouets est faite pour les enfants hospitalisés. Des jouets qui seront distribués au cours de l’année puisque pour la période de Noel, différents organismes choient les enfants. “ Le Conseil départemental a offert des cadeaux aux enfants il y a quelques semaines, il y aura le Rotary qui distribuera des cadeaux, l’église Notre Dame de Fatima, plusieurs associations présentent à Mayotte également. Nous allons stocker les jouets et les distribuer tout au long de l’année parce que les enfants ne sont pas là que lors des fêtes de Noel. C’est pour gâter chacun d’entre eux pour plusieurs mois. “explique Pascale Bourhane. “Hélas, les enfants en pédiatrie n’ont aucun jouet. Quand ils arrivent, on leur donne un sac avec des feutres, des crayons et une poupée ou une voiture. Le reste du temps, ils n’ont pas de jouets. Et un enfant a besoin de jouet parce que ça lui permet de s’évader de se détendre…. Quand on donne un jouet à un enfant surtout quand il a moins de 7 ans, il va s’approprier ce jouet qui va devenir un objet transitionnel et si on lui enlève ça, ça peut être catastrophique “ déplore pascale Bourhane, cadre de santé au CHM travaillant en pédiatrie. Un enfant s’ennuie énormément à l’hôpital. Il n'a ni école, ni amis pour le distraire. "Il faut savoir qu’il y a des enfants qu’on garde pendant des mois. Donc le jouet fait partie du traitement en fait. Et il y a tous ces EVASAN qui partent tout seul, sans leur maman. Quand on lui donne un jouet, ça permet que l’enfant se raccroche à quelque chose, il n’est pas sans rien et ça c’est important. “ Pascale discute avec Ahmed. Un père de famille vivant en Petite-Terre. Il est venu faire les courses avec sa mère. Pascale en profite pour glisser une demande. “ Nous recherchons des bénévoles, ça aussi c’est important. Des personnes qui voudraient donner un peu de leur temps les après-midis. Parce que nous avons une salle de jeux et un enfant à partir du moment où on le distrait, c’est ça le plus important. On peut le distraire en chantant, en dansant, en faisant le clown, du théâtre, en lui racontant des histoires. On accepte tout le monde, du moment on vous en avez l’envie. “ J’aimerais bien le faire c’est juste que je n’ai pas le temps, s’excuse Ahmed. On peut se donner du temps…même une heure, lui assure Pascale... Non, je ne pourrais vraiment pas, mais en sortant je ferais un don“, promet Ahmed."Un enfant a besoin de jouets. Ça participe à son bien-être, ça améliore ses conditions d’hospitalisation."
Comme Pascale, Zaïtoune est bénévole. Mais c’est la première fois qu’elle participe à une récolte de jouets. Moi je suis dans l’association parce que je suis maman de 3 enfants. Et je me suis dit : si j’étais à la place de ces mamans qui ont un enfant hospitalisé, qu’est-ce que j’aimerais que les autres parents fassent pour moi ? C’est pour ça que je suis là. “"Je m’investis beaucoup, je passe déjà beaucoup de mon temps au travail avec les enfants. Je suis toujours soucieuse de leur bien-être, c’est pour ça que je suis là."
Zaïtoune à une boutique de prêt à porter. C’est une de ces amies travaillant au CHM qui lui a parlé de l’association. “Je donne quelques heures de mon temps libre, 2 jours par semaine aux enfants malades. On discute, on joue, on fait des puzzles, on écrit, on chante … on fait beaucoup de choses. On ne peut pas remplacer leur mère mais on fait ce qu'on peut.”
L’idée est d’occuper les enfants les après-midi pour leur faire un peu oublier les soins et les difficultés de l’hospitalisation. Ces jouets, leurs offrent un peu d’évasion, une fenêtre sur la vie…