Des problèmes techniques touchent le logiciel Calédopatte mis en place par le gouvernement

Le refuge animalier de Nouvelle-Calédonie s'est rendu compte en vérifiant la puce électronique d'une chienne que son propriétaire avait 48 animaux à son nom. C'est ainsi que l'association a découvert des erreurs sur le logiciel Calédopatte. Le RANC a publié une alerte sur Facebook.

"Au moment de la stérilisation, l'assistante vétérinaire a vérifié si la puce électronique d'une chienne prise en charge par l'association était bien en place. C'est là qu'elle s'est rendu compte que la chienne était au nom d'un monsieur. 48 animaux étaient à son nom. Il nous a adopté deux chats en fait, et il s’est retrouvé propriétaire de 48 chiens et chats d'un coup, notamment mes chiens personnels. En essayant de comprendre, on s'est rendu compte qu'il y avait une autre adoptante qui se retrouvait avec 105 animaux. Il y a une erreur au niveau du logiciel, cela avait été signalé, mais force est de constater qu'il y a encore des soucis", explique Delphine Herrero trésorière du refuge animalier de Nouvelle-Calédonie (RANC). 

Une alerte lancée sur Facebook

Cela fait dix jours que l'association essaie de récupérer toutes les données de leurs adoptants d'animaux pris en charge lors de stérilisation externe. Une alerte a été lancée sur Facebook pour dire aux propriétaires de vérifier les identifications de leurs animaux. 

Un logiciel récent

Ce logiciel voulu par le gouvernement et appelé Calédopatte, est récent. Il remplace celui mis au point par le groupement technique vétérinaire. Céline est assistante vétérinaire dans une clinique de Nouméa. "Ils ont voulu moderniser tout ça. Au moindre couac détecté par n'importe quel assistant ou vétérinaire, on envoie tout de suite un message aux informaticiens", explique-t-elle.

L'utilisation de la puce électronique moins répandue ici

En Nouvelle-Calédonie, l'utilisation de la puce électronique pour identifier les animaux n'est pas systématique d'après Céline. "En métropole, elle devient obligatoire pour l'identification. Le tatouage existe toujours, mais se fait de moins en moins. Ici, on commence à aller doucement vers la puce électronique", compare-t-elle.