Depuis l’annonce par l’ex- préfet de Guadeloupe Philippe Gustin de la mise en route du dispositif devant mener à la dissolution du syndicat, les réactions se multiplient et l’inquiétude monte dans les rangs des employés.
Guadeloupe la 1ère •
C’était le 14 juillet dernier.
En amont des manifestations organisées dans le cadre de la célébration du 14 juillet, Philippe Gustin – ex- préfet de Guadeloupe, désormais directeur de cabinet du ministre des Outremers Sébastien Lecornu – annonçait à plusieurs élus en charge de la question de l’eau, la mise en œuvre des mesures devant mener à la dissolution du Syndicat d'Intercommunal d'Alimentation en Eau et d'Assainissement de la Guadeloupe.
Une annonce qui aura suscité de nombreuses réactions, de la part des élus, mais aussi de l’inquiétude dans les rangs des employés.
Leurs inquiétudes sont multiples. La dissolution du SIAEAG devrait avoir pour effet immédiat leur licenciement. A très court terme se pose d’abord la question de leurs salaires. Ils ont demandé à ce qu’ils soient garantis en attendant la création de la structure unique. Une autre problématique est celle de leur répartition. Où iront- ils ensuite ? Dans quelles conditions ? Ils ont demandé le transfert de l’ensemble du personnel au sein de la nouvelle entité, une fois celle- ci créée.
Les élus dans les « starting- blocks
Autre effet de l’annonce de la dissolution : le positionnement des uns et des autres pour « l’après- SIAEAG ».
Les services de la préfecture ont avancé un projet d’entente entre deux communautés d’agglomération, Cap Excellence et la Riviera du Levant et avec le concours de la régie personnalisée Eau d’Excellence.
Une proposition qui a fait réagir le président de la CARL, Cédric Cornet. Il a notamment fait part de son avis au président de Cap Excellence Eric Jalton, au sujet de l’entente entre régie personnalisée et EPCI. Cédric Cornet a par ailleurs proposé à Eric Jalton de le rencontrer à ce sujet, ce lundi 20 juillet.
Le président de Cap Excellence a répondu à son homologue, également par écrit. Eric Jalton s'est dit surpris non seulement du caractère selon lui « agressif » du courrier de Cédric Cornet, mais aussi des « informations inexactes » sur lesquelles il est en partie fondé.