"Une saison des ouragans extrêmement active en 2024" : l’Université du Colorado revoit ses prévisions à la hausse

Cyclone (illustration).
Le 1er juillet dernier, le précoce et très puissant ouragan Béryl a surpris tout le monde, dans la Caraïbe ; de catégorie 5, il a causé bien des ravages, notamment dans les Grenadines, au Sud des Petites Antilles. Ce phénomène semblait confirmer les prévisions des météorologues, qui annonçaient une saison cyclonique intense. Au final, ces annonces étaient encore optimistes, selon l’université du Colorado, qui vient de revoir ses prévisions à la hausse.

L’université du Colorado a revu, le 9 juillet dernier, ses prévisions légèrement à la hausse, quant à ce qui attend les pays exposés aux phénomènes cycloniques, en Atlantique, en 2024. Après de nouvelles estimations, les spécialistes parlent désormais de 25 phénomènes attendus, au lieu de 23 au départ.

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La chaleur des eaux de mer, un facteur de risque

L’actuelle saison cyclonique, qui était d’ailleurs déjà considérée comme "au-dessus de la moyenne" en termes d’activité, s’annonce donc encore plus active que celle de l’an dernier. Le passage précoce de Béryl, Ouragan de catégorie 5, en a peut-être donné un avant-goût.

Les scientifiques américains précisent que la zone est menacée par 11 s à 12 ouragans potentiels, dont 5 à 6 majeurs, lesquels pourraient atteindre ou dépasser la catégorie 3.
Il fait encore très chaud sous nos latitudes, et ce n’est pas de bon augure, en cette période. Cette révision est d’ailleurs justifiée par les températures élevées relevées en Atlantique et en mer des Caraïbes.

Nous prévoyons une saison des ouragans extrêmement active en 2024 dans le bassin Atlantique.

Université d’État du Colorado - 09/07/2024.

Prévisions saisonnières pour 2024, mises à jour le 9 juillet.

Une saison 2024 déjà bien active

Depuis le 1er juin, trois phénomènes ont fait parler d’eux dans la région : Alberto, Chris et Béryl ; le dernier a été le plus ravageur.

À titre de comparaison, la saison cyclonique 2023 avait été, selon les experts, la quatrième plus intense de l’histoire, depuis que les données sont enregistrées, avec 20 tempêtes nommées.